♠ Owl & Jinx ♠
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

♠ Owl & Jinx ♠

Le monde des sorciers va de mal en pire. Quels seront vos choix ? Laisserez-vous vos amis se débrouiller et le mal continuer d'annihiler tout ce qui reste du monde que ceux qui se sont battus ont voulu conserver ? Que ferez-vous? A vous de choisir.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Druella Lestrange
je me nomme Druella Lestrange




Carte d'Identité Magique
Vous:
Puissance Magique:
Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Left_bar_bleue50/100Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Empty_bar_bleue  (50/100)
Relations:

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitimeLun 13 Juin - 17:27

Druella & Lupin ♥
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


La jeune femme avait laissé son bureau aux « bons soins » d'un mangemort … et elle regrettait déjà de l'avoir fait. Qui lui disait qu'il n'allait pas mettre tout sans dessus-dessous ou même voler quelques trucs ? Oui, elle se méfiais d'eux plus que de quiconque, n'ayant déjà pas vraiment l'habitude de faire réellement confiance aux gens mise à part à ses parents.. Déjà qu'elle ne faisait même pas confiance à son propre frère, ce n'était pas pour accorder cette dernière à un étranger venu de nulle part.. mais bon, après tout, il faisait partie des rangs de son père et si il faisait le moindre pas de travers, il se ferait sérieusement sermonner.. Cette idée rassura légèrement la jeune femme qui se mit à sourire tout en attrapant d'un geste vif, rapide et calculé sa veste, déposant dans sa poche droite sa baguette pour être certaine de ne pas l'oublier. Il fallait absolument qu'elle atteigne la prison d'Azkaban sans se faire remarquer par son frère ou par un autre mangemort, avant qu'ils ne tentent de l'en dissuader. Elle tripotait ses mèches de cheveux sans arrêt en chemin, signe indéniable de nervosité chez elle. Baissant les yeux sur l'emploi du temps qu'elle avait prévu pour la journée, elle entendit des bruits de pas non loin de l'endroit ou elle se trouvait. Elle jeta un regard dédaigneux autour d'elle, cherchant le mangemort qui avait pu produire ce son et se remit en tête que quelques membres de L'Ordre Du Phénix , les réfugiés, restaient encore à enfermer, étant considérés comme des fugitifs.. même si la plus grande partie était actuellement casernée à la prison d'Azkaban et transporté de temps à autre dans des endroits surveillés par des mangemorts, ces derniers bloquants toute tentative d'évasion qui restait possible. Plongeant avec rapidité sa main dans sa poche, elle se saisit de sa baguette, la brandissant droit devant elle. La pénombre semblait être tombée d'un coup, tellement rapidement qu'elle ne s'en était même pas rendue compte.. ou du moins qu'elle n'y avait pas prêté attention. Elle haussa un sourcil hautainement lorsqu'elle vit un autre sorcier, lui faisant face, baguette brandie également. Emettant un petit rire moqueur, sans baisser ma garde pour autant. Elle m'approcha de lui à pas de loup, le mettant en confiance avec quelques paroles rassurantes. Ce n'était qu'un simple enfant.. pas un membre de l'ordre du phénix. On ne pouvait pas qualifier cette personne de grande menace à proprement dit, mais c'était leur boulot, à eux, les mangemorts, d'emprisonner tout ceux qui pouvaient être considérés comme des menaces.. et lui en serait une plus tard, même s'il fallait attendre des années pour qu'il le devienne véritablement. Un enfant sûrement désobéissant, un enfant qui avait sans doute emprunté la baguette d'un de ses parents afin de faire quelques tours de magie classiques avec afin de frimer auprès de ses quelques jeunes amis. Elle arrivait finalement à quelques centimètres de lui ; il avait baissé sa baguette, souriant timidement en se dandinant sur place d'un air intimidé. Attrapant sa baguette d'un geste vif, la jeune femme transplana avec lui jusqu'à la Prison, endroit ou elle le jeta dans une cellule voisin à celle du lycanthrope, Lupin..

« Tiens donc.. Lupin.. Quelle bonne surprise. Ou sont ta femme et ton fils ? »
Souffla la mangemorte je d'un air totalement ironique.
Revenir en haut Aller en bas
Remus J. Lupin
je me nomme Remus J. Lupin

♫ You're My Eternal. Remember ♫

Date de Naissance : 10/03/1960
Camp : Le mien. Pour le Bien.
Groupe(s) : Ordre du Phénix
Métier : On ne peut pas dire qu'il a vraiment un métier, hormis de se battre contre la source du mal... Les mangemorts.


Carte d'Identité Magique
Vous:
Puissance Magique:
Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Left_bar_bleue70/100Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Empty_bar_bleue  (70/100)
Relations:

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Re: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitimeLun 13 Juin - 20:35


    If Tomorrow Never Comes - Ronan Keating ♫

    Il n'avait pas même envie de s'enfuir. Encore fallait-il qu'il ait réellement eut envie d'essayer de fuir... Lorsqu'on lui avait annoncé que Tonks était morte, il avait fait de son mieux pour ne rien indiquer de ce qu'il ressentait, il ne voulait pas leur donner ce plaisir, il ne le leur donnerait jamais... Il l'avait lui, c'était bien suffisant ; il s'en fichait du reste, mais il n'aurait pas son honneur, et il ne leur montrerait jamais combien il pouvait souffrir. Non, jamais. Il avait pris cette résolution le jour où il était arrivé là. Cela faisait deux ans. Il avait ressenti la douleur de mille couteaux qu'on aurait pu lui enfoncer dans la poitrine, à coups portant. Un choc, une douleur qui l'avait maintenu dans une telle torpeur que le froid de sa cellule lui avait semblé soudain se réchauffer. Il était encore en vie, alors qu'elle était morte... Il aurait voulu qu'on l'achève sur place ; il leur aurait même fourni l'arme du crime. Il aurait ressenti exactement la même chose si on lui avait annoncé la mort d'un ami, mais Tonks, c'était... Différent... La douleur était multipliée par mille. La souffrance de mille morts. Tout semblait s'être écroulé ce jour-là. L'espoir... Plus d'espoir. Il ne savait même plus ce qui s'était déroulé pendant la bataille, tout n'était plus que confusion. Il ne savait même plus pour quoi exactement il se battait et pourquoi il s'était battu durant près de vingt ans. Tout paraissait tellement insignifiant... Il n'avait rien montré de son sentiment sur son visage, il l'avait enfermé en lui-même comme il le faisait toujours... Comme il l'avait toujours fait. Il avait masqué sa douleur. Ils n'avaient pas à le savoir. Il leur aurait craché à la figure, il les aurait roué de coup ; il leur aurait sauté dessus, sans égard même aux coups qu'il aurait pu recevoir ; il s'en fichait, il n'avait plus rien à perdre. Même pas sa vie... Vie ? Une vie déjà maudite depuis nombre d'années, c'était tout ce qu'il avait. Il n'avait plus rien à perdre. Et s'ils avaient dû le tuer pour le faire arrêter de hurler, de taper dans tous les sens, il s'en fichait aussi. C'était même ce qu'il recherchait. Qu'ils abrègent ses souffrances. Une bonne fois pour toutes. Il s'était suffisamment traîné à longueurs d'années, pendant plus trente ans... Il était lasse. Tout son être respirait la lassitude.

    A longueur de journées, il restait prostré dans sa cellule, ne sentant même plus le froid qui traversait les corps en part en part. Il entendait les râles des prisonniers dans des cellules voisines... Lui, ne disait jamais rien. A croire qu'il aurait pu être mort, à croire qu'il n'était même plus qu'à moitié vivant même. Une coquille vide sans rien dedans qui tentait désespérément de se raccrocher à lui-même, au fond de lui, d'essayer de retrouver un peu de chaleur, tout espoir l'ayant de toutes les façons quitté depuis longtemps. Très longtemps. Il n'avait même pas souvenir qu'il ait dit quoique ce soit depuis le moment où l'on avait jeté ici. Non, contrairement aux autres prisonniers dont les râles et les lamentations s'entendaient par-delà les longs couloirs glacials, lui n'avait rien dit ; même les larmes étaient glacées à l'intérieur. La froideur s'était emparé de son être ; mais au fil des mois, c'était comme s'il s'y était habitué. Il ne ressentait plus rien. Aucune douleur, rien, il ne ressentait plus rien, comme si on l'avait déjà tué et qu'ils ne pouvaient plus le tuer davantage, comme s'ils ne pouvaient plus rien lui faire, quand bien même ils avaient l'idée de le torturer, lui faire subir mille châtiments ou il ne savait quoi d'autres. D'une certaine façon, ils ne pouvaient plus rien contre lui. Ils ne pouvaient plus l'atteindre, quand bien même les méthodes déployées.

    Plongé vingt quatre heures sur vingt quatre dans l'obscurité la plus totale, son esprit, et tout son être était devenu tel. Aussi obscurs que l'obscurité dans laquelle il se trouvait là. Juste un mur terne et noir, que rien ne pouvait plus toucher, autre que la douleur interne qu'il ressentait. C'était cela le pire. Il n'était pas même pas certain qu'en le torturant, cela lui ferait plus mal. Sans doute même pas. Il avait froid ; il faisait froid ici, très froid... Il n'en demeurait pas moins que pour lui, les mots « froideur », « chaleur » n'avaient plus aucun sens pour lui... La chaleur pourrait être froideur, et inversement, ce serait exactement la même chose. Il n'avait même pas envie de pleurer. C'était glacé à l'intérieur, les larmes. Depuis qu'il était ici, ses cauchemars étaient récurrents et revenaient toutes les nuits. Confrontés à ses peurs les plus terribles – c'était même pire que d'être enfermé dans une cellule à Azkaban ; ses cauchemars étaient même pire qu'Azkaban, oui, vous avez bien lu -. il n'y avait rien de pire. Il n'attendait simplement plus qu'une chose.... la délivrance, enfin. Il ne savait plus ce qu'était la chaleur, la froideur, tous les sentiments semblaient l'avoir déserté pour ne laisser plus rien de lui. Par l'annonce de la mort de Tonks tout s'était envolé avec elle, comme s'il lui avait tout confié... Il ne ressentait plus rien, ni chaleur, ni froideur, ni aucun sentiments, il n'attendait même plus à ce qu'on vienne le libérer un jour... Il ne savait pas vraiment qu'en penser de cela, mais il essayait de ne pas trop leur en vouloir de n'avoir rien tenté en deux ans... L'Ordre... Ce n'était pas leur faute, se disait-il... Ils ne pouvaient agir librement, sans doute... De toutes façons, qu'il soit ici ou ailleurs, c'était pareil, en les actuelles circonstances. La nuit, il lui arrivait de parler aussi... Dans le silence de la nuit, il l'appelait... Comme s'il la sentait vraiment. Il n'aurait plus voulu se réveiller, si dormir lui permettait d'aller la retrouver... Pourquoi n'était-ce donc pas lui qui était mort ? Il aurait préféré que ce soit lui... Éveillé, il pensait l'entendre parfois, ce qui lui donnait à penser qu'il devait certainement devenir fou, que cet endroit avait finalement réussi à le faire devenir fou. Ce ne pouvait être qu'hallucinations.

    Non, cela ne lui faisait plus rien. Il ne sentait plus rien, ne ressentait plus rien. Que pouvaient-ils lui faire de plus ? Il pouvait bien faire de lui ce qu'ils voulaient, qu'il ne chercherait pas même à se défendre. Si au début, lors des premiers mois qu'on l'avait incarcéré, il avait essayé de frapper au visage à mains nues celui qui l'escortait, aujourd'hui, il n'y avait plus rien de l'ancien Remus John Lupin. Plus rien. Aujourd'hui, il ne se défendrait même pas... Il accueillerait la mort à bras ouverts. Il la saluerait même ; il chanterait même à sa gloire pour qu'elle vienne plus vite, pour que le calvaire se finisse le plus rapidement possible... Pourquoi même le garder autant de temps ? Pourquoi attendre deux ans ? Cela faisait deux ans qu'il était là... deux ans... Deux années ? Seulement ? Il aurai pensé une éternité... Il aurait souhaité ceci fini. Il se demandait quand viendrait-on le chercher. Non, on ne pouvait plus rien lui enlever d'autres, parce qu'on lui avait déjà ôté tout ce qu'il avait... Même les détraqueurs ne pouvaient avoir exactement l'effet escompté sur lui, eux qui se nourrissaient de l'espoir, de la joie présents en chacun des êtres humains, ils ne pouvaient plus avoir d'effet parce qu'il n'y avait plus rien en Remus qu'ils ne pouvaient prendre.. Plus rien.

    Le visage émacié, les traits figés et décolorés, les cheveux plus gris encore... Cheveux qui avaient poussé en deux ans et qui encadraient à présent un visage émacié. Un regard éteint, des cicatrices supplémentaires lui recouvrant le corps à cause des transformations douloureuses de la pleine lune... Seul être humain dans sa cage, il n'y avait qu'à un seul Homme à qui il pouvait s'en prendre, et c'était à lui. Les blessures se refermaient, mais mal. Elles se refermaient seules, naturellement, mais moins vite que s'il avait bu une potion cicatrisante comme il avait eu l'habitude le faire souvent, il y avait bien longtemps. Son visage émacié était gris, gris de poussière. Avec l'eau croupie qu'ils avaient pour boire, il n'osait même pas se laver le visage avec tellement il désirait la conserver pour la boire. Il avait soif. Ses yeux, son visage étaient plus fatigués que jamais... Ils ne respiraient qu'à une seule chose ; celle d'enfin pouvoir se reposer... En paix.

    Il y avait souvent du passage dans les couloirs, mais personne ne s'arrêtait jamais devant sa cellule, et c'était très bien ainsi. De toutes les façons, il n'aurait même pas répondu... Mieux ne pas être tenté car il savait que les mots qui seraient sortis n'auraient rien fait pour améliorer sa situation déjà précaire. Il gardait sa rancœur, sa rage et colère pour lui, l'enfouissant en lui-même, ne la laissant pas même deviner. Son regard, dénué de toutes expressions autant que de chaleur, se releva ce jour-là (à moins que ce fut un soir?) vers là où il lui avait semblé entendre une voix. Lorsque quelqu'un parlait, ou lorsque quelqu'un lui adressait la parole, c'était tellement un son inhabituel qu'il ne semblait même pas s'en rendre compte. Il n'avait plus l'habitude de parler. Il n'avait plus l'habitude d'entendre un son humain. A quoi cela servait-il donc ? Cela se retournerait contre lui. Il n'avait plus cette hargne comme avant, qui le tenait, semblait le maintenir en vie.

    Pendant un instant, il se demanda s'il avait bien entendu ce qu'on venait de lui dire... Il tourna son regard qui se fixa sur la silhouette devant sa prison, lui adressant un regard réfrigéré. A quoi cela servait-il de lui adresser la parole si c'était pour enfoncer un nouveau poignard dans son cœur ? Porter un coup ultime ? Le coup n'était même pas ultime, ce n'était pas le dernier, loin de là... Ils semblaient vouloir le garder le plus longtemps possible prisonnier. Et bien surtout qu'ils se se gênent pas... Si tel leur faisait plaisir. Il était de toutes les façons déjà mort. Il hésita à répondre. Sa mâchoire et sa gorge se serrèrent tandis que son regard se durcit. La colère, la haine, tout ce que vous voulez, l'envahit alors en vague dans tout son être... S'il n'y avait pas eu de barreaux, s'il n'y avait rien eu entre eux, il lui aurait sauté à la gorge. Elle n'aurait même pas eu le temps de réagir. Il le savait. C'était le loup en lui qui aurait agi, et cette fois il leur donné une vraie raison de le tuer. Le tuer directement, sans avoir à faire durer sa pénitence, mais avant il l'aurait déchiré, elle ; il l'aurait tuée. Ses instincts auraient été les pus rapides quand bien même il haïssait de tout son être cette partie de lui. Il la haïssait moins qu'eux en tous cas. Pourtant, il s’astreint à ne pas répondre à la provocation. Car, oh oui, c'était de la provocation. Il n'avait pas encore perdu sa tête au point de ne pas savoir reconnaître ce qu'était de la provocation. Et de quoi elle venait lui parler là hein ? Il le saurait s'il avait un fils... Non mais c'était à se demander qui n'était pas fou... Pas lui en tous les cas. Et eux, ils étaient juste des monstres. Oui, c'était eux, les monstres. C'était eux et il leur cracherait à la figure s'il le pouvait... Ils n'avaient qu'à s'approcher ne serait-ce qu'un peu. Qu'ils aient au moins ce courage... Qu'ils aient au moins ce courage, ces lâches.

    « Qu'est-ce que ça peut t'faire de toutes façons ? » lui cracha t-il à la figure de la voix caverneuse d'un Homme qui n'avait plus l'habitude de parler... Comme si cela intéressait les gens comme elle. Il plissa légèrement les yeux, juste pour essayer de discerner la silhouette qui se découpait sur l'obscurité. Il n'eut guère de mal... Les sens des lycanthropes étaient bien plus développés que ceux des êtres humains normaux, même lorsqu'ils n'étaient pas transformés. Il parvint à discerner sa silhouette. Bien qu'il n'ait que faire de connaître son nom, il aurait juste aimé le savoir.

    Pour savoir au moins qui est-ce qu'il devait haïr.
Revenir en haut Aller en bas
http://the-other-time.forum-gratuit.net/
Druella Lestrange
je me nomme Druella Lestrange




Carte d'Identité Magique
Vous:
Puissance Magique:
Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Left_bar_bleue50/100Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Empty_bar_bleue  (50/100)
Relations:

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Re: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitimeMar 14 Juin - 5:43

Spoiler:

La jeune femme croisa les bras d'un air incrédule, s'appuyant contre la porte de la cage en face, après s'être informée qu'il n'y avait personne. Bien sûr qu'elle était au courant que Rémus Lupin croyait sa femme morte et qu'il ne pensait même pas qu'elle avait accouché seule dans sa cellule.. Et elle savait également qu'elle n'aurait même pas besoin de bloquer son esprit aux pénétrations extérieures tant qu'elle était en face de lui ; il n'était pas Legimens..et surtout, cette bête sauvage était bel et bien enfermée.. même si tout le monde savait pertinemment qu'il n'était "pas comme les autres lycanthropes", tout les mange-morts ici s'en méfiaient.. Après tout, pourquoi l'avoir enfermé dés qu'on en avait eu l'occasion s'il n'était pas dangereux pour tout le monde ? Elle fronça les sourcils lorsqu'il lui répondait. Non mais, pour qui se prenait-il? Son visage exprimait clairement l'hostilité qui se dégageait d'elle-même avant que son visage ne se fende en un sourire amusé.

Oui, ça l'amusait de voir les autres souffrir à sa place, c'était sa plus grande jouissance.. ça devait sûrement être héréditaire lorsqu'on voyait comment étaient ses parents.. et sur ce côté-là, son père battait à plat de coutures sa mère, c'était évident. Sinon.. ça aurait été elle qui aurait été couronnée Maîtresse Des Ténèbres, et non le contraire. Il n'avait plus rien à perdre, et un homme n'ayant plus rien à perdre.. était sans doute le genre de personne qui aurait pu faire n'importe quoi pour se venger de ses oppresseurs et des "assassins" des personnes qu'il chérissait le plus. Chacun prétendait à l'autre personne du couple qu'il avait tué sa moitié, c'était un jeu qui n'arrivait que rarement, et pourtant.. c'était tellement amusant de voir les conséquences que ça pouvait avoir sur les deux personnes en question. Chacun crevait d'amour pour l'autre et d'apprendre leur simulée mort ne pouvait qu'affaiblir l'être aimé..

Oui, elle devait l'avouer ; la personne ayant mis en place ce plan machiavélique avait réellement l'esprit perverti par la haine et par sa place au sein des troupes du Seigneur Des Ténèbres.. si ça se fait c'était ma mère elle-même qui l'avait mis en place, ce qui ne m'étonnerait même pas, après tout. Et après, lorsqu'on y réfléchissait bien, ça le faisait plus rager qu'autre chose que quelqu'un d'autre qu'elle aie pu trouver un plan aussi génial.. La jeune femme déposa de nouveau son regard sur le prisonnier qui lui faisait face, s'approchant légèrement de la cage en restant à une distance assez éloignée que pour éviter toute attaque de sa part, même si elle ne pensait pas qu'il en ferait une vu l'état délabrant dans lequel il était actuellement. « Bien honnêtement? Rien. » avoua-elle en plongeant son regard bleu azur dans celui bleuté également du loup-garou.

« N'empêche que.. Avoues que c'est dommage que je n'ai pas pu prendre ma laisse pour aller sortir le toutou ... par une si belle journée.. quoi qu'un peu pluvieuse, t'aurait senti le chien mouillé. »
Lâcha la jeune femme en souriant. Faire le mal l'amusait, rendre les gens totalement agressifs par rapport à elle aussi.. ce qu'elle aurait pu payer très cher lorsqu'elle voudrait s'en prendre à quelqu'un de beaucoup moins "désespéré" que celui-ci. Oui, elle le savait, il haïssait tout ceux de son espèce. Entendant du raffut non loin de la cage, elle s'approcha de la source du bruit en tapant d'un grand coup contre les barrières de la cage. C'était le gamin qu'elle avait enfermé tout à l'heure, la raison principale pour laquelle elle était venue ici. L'enfant releva légèrement la tête, blanc cadavérique à cause du froid qui régnait dans ce lieu. Il se rassit dans un coin de la cage, blotti contre les parois de sa cage et s'éloignant le plus possible des barreaux.

Retournant dans la direction de la cage de l'ancien professeur, elle se retourna vers lui une fois encore. « Ah oui.. D'ailleurs.. Druella Lestrange.. ton bourreau attitré pour la journée. » souriait la jeune femme, comme si c'était vraiment une tâche rêvée que d'être suivi par un mange-mort pour un membre de l'ordre du phénix.. emprisonné de plus. « Ah oui... confidence pour confidence.. tu savais que ta femme était en vie ? »
Revenir en haut Aller en bas
Remus J. Lupin
je me nomme Remus J. Lupin

♫ You're My Eternal. Remember ♫

Date de Naissance : 10/03/1960
Camp : Le mien. Pour le Bien.
Groupe(s) : Ordre du Phénix
Métier : On ne peut pas dire qu'il a vraiment un métier, hormis de se battre contre la source du mal... Les mangemorts.


Carte d'Identité Magique
Vous:
Puissance Magique:
Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Left_bar_bleue70/100Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Empty_bar_bleue  (70/100)
Relations:

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Re: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitimeMar 14 Juin - 10:48

    [HJ : Pas grave t'inquiète =D C 'est en écrivant que ça vient *-* pis, j'suis toujours inspirée avec Remus <3]

    Il ne lui était pas difficile de discerner les silhouettes dans le noir. Sans compter sur le fait que tous ces mois plongé dans l'obscurité de sa cellule, il avait appris à compter sur ce qu'il aurait rechigné le plus d'utiliser jusque là. Mais l'époque n'était plus la même, les situations radicalement différentes. C'était toujours mieux de se fier à quelque chose que l'on haïssait plutôt que de se complaire dans le noir le plus complet et de ne rien voir du tout.... Le moindre avantage, on devait s'en saisir. Non pas qu'il craignait le noir. S'il n'y avait qu'une seule chose qu'il craignait, c'était la lune... C'était ce qu'il devenait à chaque pleine lune, c’était lui-même, qu'il craignait d'une certaine manière.... Et on aurait voulu sans doute le juger et le condamner pour quelque chose dont il n'était pas coupable, pour quelque chose qu'il n'avait rien demandé – en-dehors du fait qu'il était de l'Ordre du Phénix -... Il avait dû prendre sur lui-même et admettre à faire usage de certains sens plus sur-dévellopés chez les lycans que chez les simples humains. Il avait dû compter dessus pour au moins ne pas être plongé vingt heures sur vingt heures dans le noir. Il y avait suffisamment de cette froideur qui recouvrait l'obscurité par-dessus, en plus des Détraqueurs dont ils sentaient tous les visites dans les couloirs, parfois s'arrêtant, parfois continuant leur chemin sans s'arrêter ; il s'était donc allé à utiliser quelque chose qu'il aurait normalement répugné auparavant, même s'il ne pouvait vraisemblablement pas empêcher quelque chose d'instinctif. Les temps changent...

    Dans la nuit, la vue se faisait toute seule au noir. Elle s'adaptait. S'il n'eut aucun mal à discerner la silhouette d'une jeune femme dont il jugea l’apparence comme étant provocante et imbue d'elle-même... Il le sentait. Cela se dégageait d'elle, même de là où elle était, même en dépit de la distance qui les séparait. Distant qui restait moindre cependant. Durant ces mois, je vous l'ai dit, Remus avait laissé ses instincts prendre le dessus pour survivre... Il ne répondit même pas lorsqu'elle lui répondit qu'en fait, elle n'en avait rien à faire. C'était un peu la réponse escomptée et qui plus est, sa question n'avait même pas attendu forcément de réponse. Il ne lâcha pas son regard, regard qu'il entreprit d'enregistrer, d'imprimer son regard dans sa mémoire, comme pour la reconnaître pour plus tard. Il haït ce regard bleu. Il ne réagit même pas à sa seconde provocation, restant fixement à l'observer sans un mot, laissant par ailleurs transpirer tout son sentiment au travers de son seul regard. Amusant. Si elle pensait qu'elle allait le blesser ou le mettre en fureur par cette petite réplique, elle se trompait lourdement, et elle le connaissait bien mal – d'ailleurs elle ne le connaissait même pas du tout -. Comme s'il n'était pas habitué à avoir entendu déjà ce genre de remarques désobligeantes envers lui... Elle pensait sûrement être la première, la seule... Elle devait d'ailleurs toujours aimer être la première en tout. La meilleure. Désolée de te décevoir ma jolie. Il s'abstint de répondre les mots qui lui brûlaient les lèvres. A savoir qu'elle, elle sentait le traitre. La corruption, et tout ce qu'il détestait le plus. Tout ce qu'il haïssait le plus. Tout ce qu'il y avait de plus malsain.

    … La scène qu'il suivit ensuite le laissa coi, et ne fit d'ailleurs qu'envenimer l'animosité – déjà puissante – qu'il ressentait pour elle. Celle-ci sembla pourtant se décupler. Lorsqu'il la vit donner un coup contre les barreaux de la cage d'à-côté, Remus ne lâcha plus des yeux pendant plusieurs minutes le visage blanc de l'enfant qui ancra ses yeux dans les siens … Pendant une seconde, ce fut le même regard qu'ils échangèrent. Le désespoir, l'envie de trouver un peu de chaleur dans le regard de l'autre, et c'est pour cette raison qu'ils se regardèrent. Il resta accroché dans ce dernier quelques secondes durant avant d'en détourner les yeux pour les reporter sur la jeune femme à laquelle il décocha un regard dégoûté. « Vous êtes pire qu'un monstre.... Mais je pense que pour vous, c'est même un compliment. Il n'y a que des monstres pour enfermer des enfants ». Il sentit sa mâchoire se crisper, mais n'ajouta rien d'autres bien que cela le démangeait. Enfermer, dans le sens physique, comme psychologique. Comme Greyback avait fait de lui par exemple ; Greyback, c'était un bourreau des enfants. Il s'en prenait principalement à eux, il en faisait des comme lui... C'était à cause de lui s'ils ne pouvaient avoir une vie normale. A cause de lui qu'il était ainsi.

    Druella Lestrange... Tiens. Quel étonnement finalement. Il n'aurait jamais soupçonné qu'elle porte le nom des Lestrange. Il y avait quelque chose chez elle d'aussi monstrueux que chez Bellatrix. La savoir reliée à elle sans nul doute, n'était guère surprenant. La seconde partie de sa phrase... Il ne sut trop comment le prendra, pendant quelques secondes où il la considéra avec un haussement de sourcils presque méprisant... Puis, il ne put s'en empêche ce qui suivit. Sa réaction ? Pour tout vous dire, il éclata franchement de rire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas rit, mais ce n'était pas un rire de joie forcément ; bruyant, en tous cas qui résonna dans sa prison. Un rire franc, sinistre, un rire qui sortait du fond du cœur, comme si on venait de lui raconter une bonne blague. Non, vous ne rêvez. Il riait. Il ne pouvait s'en empêcher. Vous pouvez dire que c'était nerveux, ou qu'il était devenu fou. Il avait pourtant toujours son esprit, oh oui, je le certifie. Peut-être qu'Azkaban l'avait rendu fou, peut-être était-ce autre chose qui l'avait en quelques sortes rendu ainsi, comme si rien ne pouvait plus le heurter puisqu'il n'avait plus rien à perdre de toutes les façons... Peut-être. Il pouvait y avoir tant de raisons. Sa réaction fut d'éclater de rire et ce rire s'élança au-delà de sa cellule, par-delà même le couloir. Un rire sinistre, grinçant, mais c'était bien un rire. Cette fille l'amusait. Même pas vingt ans, ou à peine, ou qu'importe l'âge qu'elle avait, et déjà elle se prenait pour « Miss Monde », ou même la reine des Ténèbres, ou du moins la princesse. Elle se prenait pour sa tortionnaire ? Son premier tortionnaire avait été Greyback et ensuite de nombreuses personnes s'étaient succédées, le faisant peu à peu se renfermer sur lui-même. La société était en elle-même une tortionnaire, pour ceux qui était différent, comme lui. Cela ne pourrait être pire. Il avait tant traversé de choses … De souffrances telles qui n'arriveraient jamais à la cheville des petites contrariétés de Miss-Lestrange... Il n'y avait plus rien qu'il ne craignait tant.

    Elle pensait réellement l'effrayer ? Elle pouvait penser qu'il devait être devenu fou, il s'en fichait. L'éclat dans son regard qui apparut ensuite alors qu'il reprenait son calme témoigna qu'il restait encore de l'humanité chez lui, et une étincelle de raison, bien enfouie... Remus enfouissait tout au fond de lui-même comme pour le protéger, comme pour protéger ce qu'il ne voulait pas qu'on lui vole. On lui avait prit sa liberté et aussi les personnes les plus chères au monde, mais on ne lui prendrait pas son honneur. On pouvait le torturer jusqu'à la mort, le taillader avec un poignard à la lame effilée et le laisser pour mort, on ne lui prendrait jamais son honneur. C'était à lui. Il garderait le regard haut, quand bien même gardait-il le dos courbé et quand bien même était-il les mains liées. Tout était enfoui au fond de lui-même... L'Occlumancie avait une grande importance en cela. Il ne savait même plus lui-même ce que signifiait exactement l'amitié, l'amour, tout ces sentiments qui sont douceur pour l'âme... Tout était rangé, tout au fond... Il avait juste l'impression que tout ces sentiments effleuré son être comme une caresse, mais pas assez pour qu'il s'en souvienne. Pourtant, c'était encore là. Tout au fond. Endormi. Son être n'était réduit en les actuelles circonstances qu'à la colère, la frustration et la haine. Haïr ses ennemis, plus encore même que Greyback, plus même que Kebinus Granace si tel était possible ; les haïr, c'était tout ce qui lui restait. C'était devenu sa seule raison de vivre, à présent... Il n'était pas fou. Elle pouvait le penser, il s'en fichait. Cela avait été tellement risible... Tellement amusant ce qu'elle lui avait dit. Se proclamer ainsi sa tortionnaire... Quelle prétention...

    « Bourreau ? Quelle drôle de blague. Je crains fort que tu n'arrives trop tard. Le rôle de bourreau ne t'appartient pas en ce qui me concerne. Lestrange... Étrangement, je m'en serais douté. »
    , laissa t-il échapper d'une voix sombre et grave, tel qu'il était à présent. Même pas besoin d'élever trop la voix en plus.
Revenir en haut Aller en bas
http://the-other-time.forum-gratuit.net/
Druella Lestrange
je me nomme Druella Lestrange




Carte d'Identité Magique
Vous:
Puissance Magique:
Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Left_bar_bleue50/100Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Empty_bar_bleue  (50/100)
Relations:

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Re: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitimeMar 14 Juin - 16:53

Il ne semblait croire qu'à la puissance aux fil des années, visiblement. Pourquoi osait-il rire lorsqu'elle abordait un sujet qui aurait effrayé n'importe qui d'autre ? Après tout.. Lorsqu'on y réfléchissait bien, Rémus Lupin était un des membres de L'ordre Du Phénix a avoir vécu et surmonté énormément d'épreuves dans sa longue vie, alors ce n'était sûrement pas une jeunette de son genre qui allait l'effrayer si rapidement, après juste quelques paroles, un regard et une démonstration de cruauté infantile qui allait le rendre totalement affolé, tel un gamin.. Comme le gamin qu'elle venait d'envoyer balader quelques instants auparavant. Elle était cruelle, tout comme tout les gens qu'elle fréquentait.. Elle n'avait pas grandit entourée de jolies Poupées et autres objets moldus, elle avait grandit d'un coup.. d'un coup de dague ensorcelée qui l'avait fait vieillir de près de vingt ans alors qu'elle n'était âgée que de deux mois à l'époque. Elle regrettait de ne pas avoir pu grandir comme les autres sorcières de son âge, elle aurait au moins quelques souvenirs de ce qui s'était passé lors de son adolescence, de son enfance.. Quelles étaient les relations entre elle et ses parents à cette époque-là .

Savoir si elle avait été proche d'eux comme elle l'était aujourd'hui.. Comment avait été son enfance, sa découverte de ses pouvoirs.. Sa fierté lorsqu'elle avait été envoyée à l'école de Sorcellerie pour la première fois.. Les ententes et anicroches qu'elle avait pu avoir avec ses différents Professeur.. Et pourtant, rien de tout ça ne s'était passé, contrairement aux autres. Oui, elle les enviait.. En ce moment, même les sangs-de-bourbe elle aurait pu les envier, eux, au moins, avaient une vie entière.. pas coupée aux trois quarts. Elle releva la tête, l'ayant baissée au cours de cette longue séance de nostalgie. Elle devait être restée une bonne vingtaine de minutes sans prononcer une parole, plongées dans ses pensées, sans se préoccuper du prisonnier qui était en face d'elle. Soupirant, elle se réapprocha de la cage, ignorant tout ce qu'il avait pu dire en hostilité et en paroles qui auraient pu s'avérer blessantes pour elle. Prête à tout oublier.. Pour ne pas corrompre le plan de Kebinus.. Fallait franchement qu'elle tienne à lui.

Elle s'appuya contre le mur séparant la cage du lycanthrope de la cage voisine, les bras croisés contre la poitrine en le contemplant de son regard bleuté surligné de mascara noir. Oui, elle avait beau avoir les yeux de son père, elle n'avait pas le visage aussi effilé que celui de sa mère. Celui de cette dernière était fin, maigri par les années de Prison qu'elle avait endurées quelques années auparavant, le sien n'avait vécu rien de tout cela.. Elle n'en avait pas eu le temps. Tandis que sa fille.. avait la tête qui finissait en menton moyennement pointu, moins que son cousin, des yeux gris-bleutés, des lèvres bien dessinées souvent colorées de rouge à lèvres de diverses couleurs. Tout y passait ; noir, crème-rouge, rouge sanglant.. Absolument tout. C'était l'avantage d'être une femme, après tout ; pouvoir changer de look selon son humeur, son envie du moment. Oh non, elle ne regrettait pour rien au monde de ne pas être à la place de son frère jumeau, elle préférait grandement être considérée comme la petite Chérie de la famille, Respectée de la plupart des mange-morts grâce à son Ascendance et étant la personne que sa mère aimait le plus au monde.

« Tu ne sembles pas avoir capté le message, le loup. Ta femme.. vit toujours, évidemment.. avec de nombreuses séquelles.. mais elle vit toujours, c'est l'important à tes yeux, non? »
Devant l'air indécis du Lycanthrope, elle ouvrit la cage en saisissant son trousseau de clef et le saisit par le bras gauche, l'empoignant fermement. « Peu convaincu ? Ramènes-toi.. Tu verras par toi-même, ainsi. » ajouta-elle avant de transplaner jusqu'au Ministère tout en maintenant le bras de l'homme d'une poigne de fer.
Revenir en haut Aller en bas
Le Destin
je me nomme Le Destin

Master of the World ! No one can disobey me !




Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Re: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitimeMar 14 Juin - 18:45

INTERVENTION ADMIN : Le rp continue donc ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

L'ordre de passage à partir d'aujourd'hui :Nymphadora Tonks, Remus Lupin, Kebinus Granace et Druella Lestrange.


    Lupin et Druella viennent d'arriver dans une salle annexe de la salle de torture de Kebinus. Il y torture psychologiquement Nymphadora Tonks. Cette dernière ne sait pas que Remus est vivant, ainsi elle ne se doute pas de sa présence. Il est impossible pour Remus de tenter une fuite. Le tout est protégé par une multitudes de sortilèges de Magie-Noir et de protection.
Revenir en haut Aller en bas

je me nomme Contenu sponsorisé





Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Vide
MessageSujet: Re: Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas ! I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Si T'a Pas D'Amis Prends Un Curly.. Même Si C'est Plus Vite Moi Qui N'En Ai Pas !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♠ Owl & Jinx ♠ :: Le Monde Magique :: Autres Lieux :: Azkaban-