IDENTITE NOM ; Weasley (anciennement Prewett) PRÉNOM ; Molly DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; 30 Octobre 1950 (50 ans) RACE ; Sorcier SANG ; Pur MÉTIER ; Femme au foyer. CASTE ; ANNÉE ; ALIGNEMENT ; Le Bien. ÉTAT CIVIL ; Mariée. CASIER JUDICIAIRE ; Non. Enfin si, selon le ministère, elle en aurait, mais ils ne savent pas que j'appartiens à l'Ordre, Tonks n'ayant pas donné mon nom. RICHESSE ; On fait avec ce qu'on a. TENDANCE ; hétérosexuelle. BAGUETTE MAGIQUE ; Bois de Houx, 24,6 cm, ventricule de Dragon. DON PARTICULIER ; Excellente cuisinière ! =D PATRONUS ; Lionne. EPOUVANTARD ; L'un des membres de sa famille, mort. MIROIRE DE RISED ; La fin de la guerre, sa famille réunie. AMORTENTIA ; Odeur du feu de bois crépitant dans l'âtre, d'une bonne soupe au légume,

CARACTÈRE & PHYSIQUE Caractère : Molly peut être quelqu’un de très autoritaire… Pour preuve, elle ne se retient pas d’exprimer sa colère par exemple lorsque les jumeaux font quelques bêtises de mauvais goûts, ou encore lorsque Ron emprunte la voiture volante de leur père pour se rendre à poudlard … Toute la grande salle peut d’ailleurs en témoigner. Une chose est certaine est qu’il vaut mieux ne pas la provoquer … Les jumeaux semblent le savoir car bien qu’ils la dépassent en taille, ils semblent comme se ratatiner devant elle lorsqu’elle éclate de colère. On va dire qu’elle n’est pas à Gryffondor pour rien et que lorsque la fureur du lion l’envahit, mieux vaut ne pas être la proie. Elle est également quelqu’un de très courageuse dont les valeurs telles que la famille et le respect des autres importent énormément. Enfin, assurément, elle n’abandonnerait jamais un ami dans le besoin. L’exemple même est Harry car même s’ils n’ont pas beaucoup d’argent, elle accueillerait volontiers le jeune garçon à sa table. Quitte à partager encore les quantités de nourriture qu’ils ont déjà dans leur assiette. Mais attention, quand on se moque d’elle, ou quand on s’en prend à sa famille, ça peut chauffer … Et dès lors, elle n’a pas froid aux yeux et se lance avec d’autant plus de fougue dans la bataille que la personne lui est chère. Molly est une sorcière très douée dans certains domaines et sait se battre en duel. Elle n'est donc pas seulement la mère aimante et dévouée qui reste dans sa cuisine à préparer le repas pour le soir. Molly n'est pas que cela. Elle fait partie des "anciens" de l'Ordre, un groupe de sorciers et sorcières fidèles et dévoués à Albus Dumbledore. Elle est clairement une force sur laquelle il faut compter, pas seulement contre le reporter de La Gazette du Sorcier voulant un scoop à propos d'une voiture volante (elle lui dit de disparaître ou elle lâchera la goule de la famille), ou pour ses garçons, qui redoutent sa colère même s'ils la dominent en taille, mais aussi pour ceux qui souhaitent voir Voldemort retourner de nouveau au pouvoir. Dumbledore ne lui parle pas comme à une stupide femme au foyer à qui Gilderoy Lockhart fait un peu tourner la tête mais comme à une amie et alliée. Ce serait une erreur de sous-estimer Molly Weasley. Physique : Molly n'est pas une femme très grande, et assez potelée bien que deux ans où elle est en quelques sortes « séquestrée » chez elle et également deux ans pendant lesquels elle l'a fait maigrir à n'en pas douter. Elle a a des cheveux roux – comme toute sa famille - et une chevelure épaisse et bouclée. Dans sa jeunesse, elle les as gardés longtemps longs ; ce n'est qu'à partir de la trentaine qu'elle les as coupé au carré longs. Côté habillement, elle porte des habits en laine, souvent de plusieurs couleurs, des vêtements qu'elle a elle-même fait d'ailleurs. Tricoter, lui a permis pendant ces deux ans de passer ses nerfs sur ses aiguilles, d'essayer de se détendre... Aussi y a t-il à présent chez elle une pièce entière avec des centaines de choses tricotées, même pour Tonks, même pour Remus, pour tout le monde même s'ils ne les porteront jamais... C'est la seule façon qu'elle ait trouvé d'être utile en ces deux ans. Ou d'avoir l'impression d'être utile... INTERROGATOIRE DU MINISTÈRE DE LA MAGIE Que pense votre personnage du Seigneur des Ténèbres ? Il est l'auteur de si nombreux maux sur la terre que tout ce que j'espère c'est que son règne se terminera par la mort de ce dernier. Qu'il aille où se trouve sa véritable place. Comment a-t-il réagit suite à sa prise de pouvoir ? Cela l'a fait bouillir en elle et elle s'inquiète considérablement à présent pour sa famille et ses amis ; elle commence également à douter. Où tout cela les mènera t-il et y a t-il vraiment une chance de pouvoir voir la fin de cette guerre un jour ? Elle n'y croit pas, mais continuera de se battre pour les êtres qui lui sont chers. Que pense-t-il des mangemorts ? Un seul mot. A mort. Enfin, deux mots. En connait-il ? Oh malheureusement pour elle, oui... Elle a quand même fait partie de la première guerre qui a commencé dans les années 70... Que pense-t-il de l'Ordre du Phénix ? Elle en fait partie. Connait-il des membres de cette organisation ? Evidemment... Que pensait-il de Dumbledore et de Potter ? Elle considérait Harry comme son propre fils et Dumbledore comme un grand homme. Aime-t-il les moldus, les sang-de-bourbes ? Elle ne fait pas de différence. C'est l'une des personnes parmi les plus tolérantes au monde... Que pense-t-il des créatures ? Elle n'a aucun préjugés ou a-prioris sur elles ; ils méritent le respect comme n'importe qui. Que pense-t-il de la magie noire ? Elle la méprise. Quelle est son attitude face à la mort ? Elle en est effrayée, pas pour elle forcément, mais pour ses proches. Quelle est son attitude face à la traque des traîtres ? Dans le secret, elle essaie d'aider du mieux qu'elle peut ceux qui sont traqués. Quelle est son attitude face à l'alcool et la drogue ? ... Honnêtement ? -__- La drogue, c'est hors de question. L'alcool, un petit verre au repas du soir hein, ça ne peut pas faire de mal ...

HISTOIRE « Tenir en bride sa propre famille n'est pas moins difficile que de gouverner une province » (HJ : Je précise que comme on ne connaît pas grand-chose de l’enfance de Molly et de ses parents, je me permets d’inventer quelques trucs afin d’étoffer  ) « L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée ». Molly est l’aînée d’une famille de trois enfants. Elle naquit un jour avant la fête d’Halloween, le jour où les sorciers fête les sorciers et où les moldus font de cette fête la soirée de peur par excellence où ils peuvent parler de magie sans en avoir crainte … De toute façon ça n’existe pas après tout. C’était étrange la manière dont ils fêtaient cette fête … Et c’était étrange de comparer les deux manières dont les moldus et les vrais sorciers préparaient cette fête chacun de leur côté. Molly appréciait de voir les moldus la fêtaient, avec tous les déguisements et tout … Elle appréciait jusqu’au jour où alors qu’elle avait cinq ans elle fut effrayée par une citrouille géante qui déambulaient dans la rue avec une lanterne à la main et un regard à en faire des cauchemars toute la nuit … Et pour la petite fille qu’elle était, c’en fut effrayant. Elle ne put dormir de toute la nuit et alla se réfugier dans la chambre de ses parents où elle finit la nuit, entourée par l’étreinte protectrice de ses parents. Une étreinte qu’elle pensait, qu’elle croyait indestructible … On le croit tous étant enfant. Enfant, nous sommes tous bercés d’illusions que la mort, ou toutes ces choses similaires, ne peuvent nous atteindre. Nos parents sont là et ainsi, empêche que toutes les plus mauvaises choses nous touche, nous effleure de ses doigts glacés. Molly pensaient qu’ils seraient toujours là, en petite fille encore innocente qu'elle était, plongée dans ses rêves et ses souhaits. Après tout, on ne pouvait pas séparer une famille qui s'aime non? ... Ce serait injuste de l'imaginer. Non, ses parents seraient toujours présents. Ils étaient des protecteurs ... Des immortels ! Ce que nous pouvons être bercés d'illusions lorsque nous sommes jeunes ... « Après l'enfance, en même temps qu'on prend possession de la vie, elle nous quitte... » Etant donné qu’elle était la plus grande des trois, ce fut elle qui, pendant l’absence de leurs parents, s’occupait de ses deux petits frères. Fabian et Gideon. Déjà, à cet âge-là, elle était très autoritaire, elle aimait que tout soit en ordre … Elle eut très tôt des responsabilités et des valeurs que ses parents lui inculquèrent très tôt. Depuis l’âge où elle a appris à marcher, à parler, elle a toujours été sérieuse et déjà même, des valeurs tel le courage, et le respect semblaient la lier à sa famille et aussi autrui. Dès l’âge où elle fut en mesure de pouvoir marcher, elle suivait sa mère partout, et prenait un malin plaisir à l’imiter, telle qu’une copie conforme d’ailleurs. Elle était très fière de ses parents. Sans famille, songeait-elle souvent lorsqu’elle était jeune et encore à présent, la vie ne mérite guère d’être vécue car dès lors, c’est seul que nous parcourons les chemins de la vie. Et la solitude est l’une des choses qui n’apportent que du mauvais, mais qui était malheureusement inévitable. Molly est née dans une famille assez modeste, bien que dans une famille de sang pur. Très modeste, implique donc que ses frères et elle n’allèrent pas à l’école communale du village où sa famille vivait. Ce fut sa mère qui leur inculqua les premières notions d’écriture, de lecture … Molly prit dès le début un plaisir immensurable à lire. Et le fait que c’était sa mère qui lui apprenait était encore un plus grand bonheur pour elle car ainsi, cela créaient encore plus de choses entre elles deux. Ceci est, jusque là, la période la plus heureuse de sa vie, entourée de parents aimants et de deux petits frères qu’elle adorait mais qui la chamaillaient parfois. « On ne peut pas pleurer et penser, car chaque pensée absorbe une larme ». Son enfance fut heureuse, car elle naquit à une époque où encore, nulle guerre ne faisait rage. A ses neuf ans seulement, elle dut cependant faire face à la maladie de sa mère qui mit cette dernière bien en mal pendant des mois et des mois. De longs mois ma foi. Mais Molly, avec toujours cette force en elle qui la fait encore surmonter les pires épreuves, prit ses jeunes frères en main en s’en occupant comme si – d’un seul coup – c’était elle qui était devenue leur mère. Elle semblait prendre cette épreuve comme une étape de la nature qu’elle devait vaincre. Et elle s’en montra plus que digne. Il n’était pas rare cependant que la nuit elle laissait les pleurs l’envahir, et secouée de sanglots elle libérait le désespoir qui l’envahissait en journée mais qu’elle s’obstinait à ne pas montrer afin de redonner courage à ses frères. Son père, passant la plupart de son temps auprès de son épouse, elle prenait alors la fonction de mère très à cœur et apprit même très tôt à faire la cuisine en se débrouillant d’elle-même avec les livres de cuisine de sa mère. Plus tard, elle deviendrait rapidement un vrai cordon bleu. « Parler c'est agir : toute chose qu'on nomme n'est déjà plus tout à fait la même, elle a perdu son innocence ». « Ta mère … Ne reviendra jamais ». « Elle est partie où ?! Pourquoi ? » Cette simple phrase avait autant créé un choc en elle qu’une incompréhension. Comment cela elle ne reviendrait jamais ? Pourquoi ne le pouvait-elle ? Il fallut bien des détournements à son père pour lui annoncer la vérité. Ce jour-là, confrontée à toute la réalité de la situation – à savoir que jamais plus sa mère ne reviendrait -, toute l’innocence de l’enfance s’envola de chez elle. A ses dix ans, le mot « mort » prenait un sens plein et une réalité vive et douloureuse pour la jeune fille … Dans sa colère – mais aussi le désespoir – qui l’habitait, elle fit exploser d’un seul coup les canalisations de la cuisine qui se retrouva bientôt inondées… Elle ne contrôlait évidemment pas ses pouvoirs – qui avaient fait leur apparition dès l’âge de cinq ans – et les émotions étant liées à nos pouvoirs, voici le résultat. Cela vous donne une petite idée de l’intensité de la colère dont elle peur parfois faire preuve lorsqu’elle se sent malheureuse par exemple … Quoiqu’il en soit, Molly ne regarda pas en arrière et d’un seul coup elle avait claqué la porte de la maison, le désespoir l’emplissant toute entière. Sans même ajouter quoique ce soit ou faire face aux conséquences de ses actes. Son père ne bougea pas, ne fit rien pour la retenir, lui-même effondré et ne songeant pas un instant à arrêter le torrent d’eau qui d’un coup avait envahit la cuisine. Elle s’enfuit de la maison pour aller courir dans le bois entourant leur maison. Elle ne rentra pas avant la nuit tombée - et restera silencieuse pendant des jours et des jours - pour y aller déverser sa peine là où elle saurait qu’elle serait seule. Elle n’aimait pas qu’on la voie pleurer. Elle en voulait à tout le monde, même à elle-même. Elle en voulait même à sa mère de les avoir quitté si tôt, de l’avoir quitté déjà alors qu’elle en avait encore besoin, et qu’elle en aurait toujours besoin. D’un seul coup, elle ne sentait pas prête à prendre le relai. Au fur et à mesure, comme si elle souhaitait la faire revenir au travers d’elle, elle laissa pousser ses cheveux aussi longs, les coiffa même de la même manière … Elle reprit ensuite la cuisine. Elle mit tellement de cœur et de temps dans la cuisine que le véritable but de ceci n’échappait pas à son père : Molly cherchait à oublier en se concentrant sur cette seule activité à laquelle elle semblait prendre tant d’enthousiasme. Il n’osa cependant rien lui dire. Au fond d’elle elle le savait. Tout ce qu’elle faisait semblait simplement dans le simple but d’essayer de ne plus penser, de faire croire autant à elle-même qu’à ses frères ou son père que sa mère était toujours là. Elle était devenue sa mère. A dix ans. « Le destin bat les cartes mais c'est nous qui les jouerons... » Sans très grandes surprises, Molly reçut à l’âge de onze ans une lettre lui annonçant qu’elle était inscrite dès sa naissance dans l’école de sorcellerie Poudlard. Elle alla à Gryffondor, ce qui ne la surprit pas non plus – elle en fut même fière – toute sa famille avait été dans cette Maison et cela la rapprochait encore un peu plus de sa mère ! Aussi fut-elle heureuse en s’asseyant à la même table au-dessus de laquelle flottait les couleurs rouge et or de Gryffondor. Il se trouva qu’alors que dans les derniers des nouveaux élèves qui furent répartis, Arthur Weasley fut envoyé dans la même Maison et s’assit un peu loin d’elle mais pas trop. Ce même jeune homme qu’elle avait rencontré plus tôt dans le Poudlard express et contre lequel elle était rentrée en collision … Ayant mal commencé d’emblée, Molly avait senti quelque chose d’étrange déjà en la présence du jeune garçon … Mais elle n’aurait su dire quoi précisément. Comment décrire ? C’était une sorte de chaleur qui d’un coup envahissait votre être et c’est à peine si vous pouviez vous exprimer sans rougir. Ils étaient ensuite retournés dans leur compartiment respectif … Molly demeura songeuse tous les jours suivants. Elle se fit des amies, au fil de cette première année qui passa. Elle fut heureuse de constater également qu’elle était bonne élève : elle faisait ainsi honneur à sa mère qui, elle en était certaine, la voyait d’où elle était à présent. L’année se passa sans aucune anicroches … Les années suivantes aussi mis à part le fait qu’Arthur semblait agir bizarrement lorsqu’elle était dans les parages et elle ne comprenait pas … FLASHBACK Elle sortit alors de ses pensées et sans en prendre conscience, s’arrêta au beau milieu du couloir. Elle se sentit percutée aussitôt après et en lâcha son sac qu’elle tenait dans la main.  - Tu ne pourrais pas faire attention, non ? s’écria-t-elle d’une voix brusque avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’Arthur.  Il se retourna en marmonnant simpelment « Désolé… ».  Les mots qu’elle allait prononcer ensuite s’effacèrent alors de sa mémoire et elle ne put plus rien sortir que de fixer la jeune homme qui s’était cogné à elle. Il dut sans doute prendre ceci pour de l’indifférence ou de l’aversion, mais il n’en était rien … Et d’ailleurs, son cœur pouvait en témoigner en cet instant précis. Cependant, elle n’eut aucune réaction avant que l’un de ses amis ne réponde à la place d’Arthur qui semblait momentanément n’avoir aucun usage de la parole … - Excuse-le Molly, il a la tête dans les nuages aujourd’hui, répondit à sa place William.  Arthur ne répliqua rien mais essaya de dire quelque chose, au moins quelque chose pour se faire pardonner… Avisant le sac qu’elle avait laissé tomber, il se baissa aussitôt, le ramassa et le lui rendit. Sans pouvoir dire un mot et en croisant son regard en craignant d’y voir de la colère après lui de s’être arrêté brusquement au beau milieu du couloir. Mais Molly le remercia et reprit son sac... Un frisson glacé la parcourut lorsque ses doigts effleurèrent les siens qui tenaient toujours la bandoulière mais, se reprenant, elle lâcha :  - Merci. - De rien.  C’était bien tout ce qu’ils pouvaient dire.  Avec un sourire, Molly s’éloigna à la suite de ses amies en laissant Arthur et les siens, seuls au milieu du couloir. [/quote] Et c’est ainsi que les quatre premières années se passèrent, dans le même style et ce semblant d’indifférence qui semblaient tournoyer dans les deux jeunes personnes alors qu’indubitablement une sorte de force irrésistible semblaient les aimanter l’un à l’autre : pour preuve, sans le vouloir, ils semblaient se croiser à chaque détour de couloirs ou de cours … La cinquième année commença normalement … Pas comme la première, ni comme la seconde ou la troisième … Non. Déjà, les examens étaient à la fin d’année ; les premiers examens … Le stress était à son comble et la tension monta dès le premier jour de la rentrée. En plus de cela, venait s’ajouter le trouble de plus en plus saisissant qui la saisissait en présence d’Arthur… Citation : A peine quelques secondes après qu’il eut recommencé à écrire… - Excuse-moi, je voulais te demander…  Arthur eut un brusque sursaut qui laissa sa plume faire une tâche grosse comme le pouce sur sa copie. Il leva la tête pour voir Molly qui parut alors un peu gênée. Et c’était peu dire. - Oh, je suis vraiment désolée, je t’ai fait peur ? - Euh… Non, pas du tout. Je ne t’avais pas vue, c’est tout.  Il tenta un sourire convainquant mais… ce n’était pas gagné.  - A propos du repas ce midi, j’ai eu un doute…, reprit-elle d’emblée. Elle n’avait pas trouver d’autres raisons que celle dont elle parla ensuite… Une raison valable … Elle aurait bien aimé dire autre chose mais une partie d’elle l’en empêchait … Son coeur prit soudain peur et le sang dans ses veines semblèrent prendre une vitesse redoublée… Elle n’était plus certaine que c’était une bonne idée … - Tu n’aurais pas envoyé un coup de pied par-dessous la table à Adrian, par hasard ? - Pourquoi est-ce que j’aurai fais ça ? demanda t-il avec le plus d’étonnement possible dans la voix.  - Je ne sais pas. Tu m’as parut… un peu trop… innocent…  Mais Arthur renchérit sur une autre question.  - Et toi, pourquoi tu as demandé la salière qui était à côté de moi alors que tu aurais pu demander une salière de l’autre côté, à quelqu’un d’autre et plus proche de toi ? Pour la première fois, la jeune rouquine ne sut pas quoi répondre et prit une couleur enflammée jusqu’à la racine de ses cheveux.  - Et bien, je ne sais pas. C’est la première que j’ai vue.  - Ah, d’accord.  - Bon, travaille bien et… bonne nuit. Arthur acquiesça. Molly fut presque déçus que ce fût déjà finit. De toute évidence, il n’y avait même pas à espérer. Elle avait dû se tromper : il la détestait. - Et tu as une tâche sur ton parchemin, tu le sais ? demanda t-elle sèchement. - Oui, je viens de la faire. Lorsque tu es arrivée.  Molly crut comprendre qu’elle l’avait alors dérangé et, à reculons et le regard triste, elle s’éloigna vers les dortoirs des filles qu’elle grimpa en un temps record. La prochaine fois, c’était certain, elle ne ferait pas le premier pas ! - Tergeo, murmura Arthur en pointant sa baguette sur la tâche imbibée se trouvant au milieu de son parchemin. Celle-ci s’effaça aussitôt… Il se prit ensuite la tête à deux mains, honteux et en proie à une profonde confusion. Molly se concentra alors sur sa cinquième qu’elle souhaitait réussir, sans se laisser perturber une nouvelle fois par les sentiments qu’elle ressentait secrètement. Elle était déterminée d’une chose ; elle ne se laisserait pas désarçonner par la présence du Gryffondor. Elle évitait même de le croiser et échappait à toutes discussions lorsque ses amies venaient à évoquer son nom … Ces dernières d’ailleurs n’étaient pas sans ignorer que Molly avait quelque chose contre lui, ou pour lui, mais elle s’abstinrent bien de tous commentaires … Elles faisaient bien. La jeune fille n’avait pas du tout envie d’en parler … C’est alors qu’à la fin des examens cette année-là, alors que les élèves profitaient du beau temps dehors, Molly se retrouver face à Arthur lui-même… Il semblait plus ou moins gêné … Molly s’en délecta secrètement bien qu’il ne lui était pas très agréable d’oser penser cela. « Qu’y a-t-il ? » demanda t-elle brusquement. « … Je, et bien… Je n’ai pas eu l’occasion de m’excuser de la … dernière fois. Je regrette mon attitude… » « Très bien, merci ». « Tu… m’en veux n’est-ce pas ? » « Pas du tout… Bon d’accord, peut-être un peu ». « Un peu seulement ? » demanda t-il en fronçant les sourcils… « Un peu beaucoup » « Je dois avouer, nous sommes partis sur un mauvais pied… ». « Oui … » « Tu dois me détester à présent, mais je voulais juste te dire que ça n’en était pas le cas pour moi. Enfin, je t’aime bien ». Il aurait pu aussi bien lui dire qu’elle aimait, Molly n’aurait pas compris autrement ces mots. C’était déjà quelque chose ; il l’aimait bien. « Merci », répondit-elle simplement. La tension dans l’atmosphère semblait complètement s’être désintégrée. Tout semblait si léger depuis qu’ils avaient éclairci certains points, même si d’autres demeurait obscurs, qu’ils éclatèrent de rire tous deux … « Le moyen d'aimer une chose est de se dire qu'on pourrait la perdre ». Et un jour, leurs mains se sont liées. C’était en cours de Potions qu’elles se furent effleurées, et le soir même elles se furent liées de nouveau … Ce n’était pas prémédité. Tout comme l’amour, le vrai Amour n’arrive pas de façon prémédité … Le Vrai Amour, avec un grand « Art », « A » comme « Art » n’est jamais prémédité … C’était en sixième année … Les vacances d’été étaient sur leur réconciliation, du temps avait passé et sans doute que le Destin ne cessant de les pousser l’un vers l’autre, avait amorcé cette approche, cet effleurement, les faisant comprendre que c’était l’heure, qu’ils étaient prêts à faire un pas en avant, à se laisser entraîner par leurs sentiments, par ce vers quoi leur cœur les poussait… Molly ne regretta pas d’avoir attendu si longtemps et une chose fut certaine lorsque leurs mains se joignirent, c’était qu’elle avait la plus claire certitude qu’elle n’eut jamais eu de toute sa vie …Elle savait une chose : son cœur qu’elle sentait vibrer au rythme des sentiments qui tournoyaient en elle. Des sentiments indéfectibles. Il suffisait de simplement voir le regard d’Arthur pour comprendre que la réciproque était de mise. La fin de leur scolarité se déroula aussi bien que possible et ils eurent d’excellentes notes un peu partout, avec quelques matières un peu plus faibles mais ils obtinrent d’excellentes notes aux principales. Tous les deux. Ce qui permit à Arthur de trouver un travail au ministère. Malgré cela, n’allez pas penser qu’il ait un salaire mirobolant loin de là. Oh non, même s’il fait beaucoup d’heures supplémentaires, il ne gagne pas même plus. Ce qui a le don d’énerver Molly qui lui répètent ô combien de fois dans la même journée qu’ils ont trouvé en lui la « bonne pore » et combien ils profitent de lui … Elle n’aime pas cela ; une fois, elle a même failli se rendre au ministère pour aller dire deux mots au ministère en personne mais Arthur l’a convaincue du contraire et que cela lui porterait plus préjudice que ça ne lui serait bénéfique. Ils se marièrent dès l’instant où leurs études furent derrière eux et s’installèrent dans un petit village Anglais du nom de Loustry Ste Chaspoule. Ils s’y marièrent et eurent leur premier enfant deux ans environ après. On dit que le premier enfant qui naît créé toujours le plus grand bonheur ? Plus que les suivants … Ca a été faux. Chacun ensuite a créé un bonheur similaire et bien qu’ils n’aient jamais eu énormément d’argent, leur foyer a été dès le début, un foyer empli d’amour et cela a compensé de beaucoup au manque d’argent. Comme Molly aime le dire ou le penser, s’il y en a pour un, il y en a pour trois ou quatre. Au total, ils n’eurent pas trois ou quatre enfants, mais bien sept. Six garçons, et une fille. Inconsciemment, Molly rêvait d’avoir une fille ! Bien que cela ne la dérange pas le moins du monde d’avoir des garçons mais depuis toute petite, elle avait déjà su qu’elle aurait une petite fille qu’elle nommerait « Ginny ». Elle l’avait presque rêvé. En grandissant, ce fut les jumeaux qui lui posèrent le plus de problèmes… Disons que les bêtises et eux, déjà étant petits, ils faisaient la paire ensembles. Molly avait beau espérer qu’ils s’assagissent en grandissant, ce fut un espoir bien vain. A croire qu’en plus ils aiment qu’elle s’égosille sur eux car malgré ces remontrances, ils n’en faisaient qu’à leur tête. Elle aimerait parfois offrir à ses enfants des choses qui ne sont pas de « seconde main » mais ils n’ont pas vraiment le choix. Au début de la seconde ascension de Voldemort, Molly a rejoint l'Ordre du Phénix. De nouveau, l’angoisse, l’attente en voyant Arthur ou un autre membre de l’Ordre partir dans une mission quelconque… De nouveau cette angoisse de ne pas les voir revenir… De nouveau cette attente tortueuse à les attendre … Et de nouveau ce soulagement lorsqu’ils revenaient sains et saufs… Ce fut dans un de ces moments-là – d’attente angoissante – que Molly décida de remettre un peu d’ordre dans la maisonn du 12, Square Grimmaurd en tentant d’en faire un lieu d’habitation convenable et habitable. Molly fait souvent la cuisine, mais elle met tout le monde à contribution. Elle semble peu patiente et même grincheuse durant son séjour au quartier général de l'Ordre, mais cette attitude est compréhensible, si on considère sa réaction à la vue de l'Epouvantard qui s'était logé dans le secrétaire du salon. Ses peurs les plus profondes ont été révélées quand l'Epouvantard a pris la forme de chacun des membres de sa famille, inertes, tués dans la guerre contre Voldemort. Molly Weasley porte ces inquiétudes et ses peurs en elle alors que la guerre contre les Mangemorts commence à s'intensifier… Elle fait tout pour rester forte, ne pas laisser voir combien elle est effrayée par l'issue de cette guerre mais depuis la prise d'otage de Tonks et Remus et depuis qu'ils sont retenus à Azkaban, Molly ne vit plus. Si la mort de Harry qui était pour elle comme un fils l'a mortifié, le fait que Tonks et Remus soient prisonniers eux aussi l'a achevée. On ne reconnaîtrait plus la Molly d'avant leur arrestation et celle d'après. Depuis deux ans elle rumine... Depuis deux ans elle ne sait plus quoi faire et est effrayée de sortir, ou même de laisser ses enfants sortir. Elle les garderait tous chez elle si elle le pouvait et elle vérifie dix fois plus qu'ils soient bien saufs et en « bon état ». Cela fait deux ans qu'ils se cachent, qu'ils essaient de réfléchir à un plan d'évasion mais avec le ministère... C'est compliqué. Sans compter que chaque fois que son mari part au ministère travailler, elle a peur qu'il ne revienne pas au soir. Plusieurs fois en deux ans elle a failli aller et rentrer de force dans ce haut lieu à présent maudit et foutre le bazar « à la Molly », le retourner en tous sens juste pour mettre suffisamment de désordre pour montrer au ministère qu'ils n'ont pas anéanti entièrement la résistance, qu'il y en a encore qui sont là pour se battre. Deviendrait-elle folle ? Peut-être... Pas de la manière de Bellatrix Lestrange en tous les cas. Elle, elle tourne en rond comme un lion en cage. Mais elle se reprends et attends... Attends... Cela fait deux ans qu'elle attends et qu'elle se ronge les sangs, et qu'elle s’inquiète... Dans quel état retrouveront-ils Remus et Tonks ? Ne sera t-il pas trop tard... ? Oui, Molly a des tendances à devenir un peu défaitistes... Ce n'est pas sa faute. C'est l'effet de ma guerre qui a, sans doute, cet effet sur tous les combattants du Bien. Elle garde néanmoins toute sa rage et sa révolte, autant dire que quand la tornade Molly éclatera, mieux vaudrait éviter de se trouver sur son chemin...

LE MOLDU STATUT DE LA FICHE ; Terminée. EST-CE UN DOUBLE COMPTE ? ; // EST-CE UN PERSONNAGE INVENTÉ ? ; Nop. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR ; Julie Wlaters PSEUDO ; // SEXE ; F. ÂGE ; // PAYS ; France NIVEAU DE RP ; Bon. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? ; Héhé ! Quelqu'un a dit à quelqu'un qui a dit à quelqu'un qui a dit à quelqu'un qui m'a ensuite dit que ... SBAFFE ! COMMENT TROUVEZ-VOUS l'AMBIANCE DU FORUM ? ; No idea =P COMMENT TROUVEZ-VOUS LE CONTEXTE DU FORUM ? ; Sombre x) COMMENT TROUVEZ-VOUS LE THEME DU FORUM ; Sombre x) AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? ; cracbadaboum dans ta face. PERMETTEZ-VOUS A L'ADMINISTRATION, EN CAS DE DÉPART DÉFINITIF, A CONSERVER VOTRE PERSONNAGE ? Oui.