♠ Owl & Jinx ♠
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♠ Owl & Jinx ♠

Le monde des sorciers va de mal en pire. Quels seront vos choix ? Laisserez-vous vos amis se débrouiller et le mal continuer d'annihiler tout ce qui reste du monde que ceux qui se sont battus ont voulu conserver ? Que ferez-vous? A vous de choisir.
 
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Chapitre I || La Renaissance du Phénix

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Le Destin
je me nomme Le Destin

Master of the World ! No one can disobey me !




Chapitre I || La Renaissance du Phénix  Vide
MessageSujet: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeDim 26 Juin - 21:36

Le chapitre 1 de notre intrigue se tiendra donc au ministère de la magie, lors du procès de Rémus Lupin et Nymphadora Tonks. Membres de l'Ordre, personnel du ministère et mangemorts sont les bienvenus! L'objectif de l'Ordre? Mettre à mal le ministère et aider Tonks et Lupin à s'évader! Celui des mangemorts? Arrêter ou supprimer le plus possible de membre de l'Ordre!

Si vous avez toujours rêver que votre personnage devienne un jour un acteur à part entière du monde de la magie, nous vous offrons cette possibilité. Dans chaque chapitre de l'intrigue vous trouverez une liste de rôles importants à la mission. Afin que chacun d'entre vous ait sa chance, merci d'envoyer votre demande à l'un des PNJ (Rita Skeeter ou Le Destin), qui après étude de votre candidature vous attribuera peut-être le rôle. Il est à noter qu'à chaque chapitre, les rôles importants varieront et que vous ne pourrez pas avoir deux fois de suite un rôle nécessaire à l'intrigue pour permettre à chacun de faire évoluer son personnage. Nous vous remercions de votre compréhension.


ORDRE DE PASSAGE :

Kebinus Granace
Remus.J Lupin
Bellatrix Lestrange
Nymphadora Tonks
Samuel Jameson
Hermione Granger
Druella Lestrange
Fleur Weasley
Angelina Jonhson
Elya Snowel
Lorenzo.L Jenkins
Théodora Prentiss
Tristan Adamson
Drago Malefoy
Astoria Greengrass
Liam Howard
Molly Weasley.
Eris Lestrange

Pour ceux qui souhaiterait encore rejoindre l'intrigue, merci d'envoyer un MP à l'un des membres du staff.
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Kebinus Granace
je me nomme Kebinus Granace

♠ Bras droit du Seigneur des Ténèbres.

Camp : Voldemort
Groupe(s) : Ministère de la Magie & Mangemort
Métier : Ministre de la Magie


Carte d'Identité Magique
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Chapitre I || La Renaissance du Phénix  Vide
MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeDim 26 Juin - 23:14

Chapitre I || La Renaissance du Phénix  24018410Chapitre I || La Renaissance du Phénix  Dumb_m11Chapitre I || La Renaissance du Phénix  Tumblr11

« L'espoir est l'envers de la mort. »



Les jours qui suivirent la torture morale que Granace avait effectué sur Tonks ne furent pas de tout repos. Traversant tous les couloirs du Ministère de la Magie, des dossiers à la main, le vieil homme n'avait plus une minute pour lui. Autant vous dire qu'attaquer le Ministère tout de suite ne serait pas une idée bête. Pourquoi? Car Granace n'avait plus le temps de mettre son attention sur la sécurité du Ministère. Les Mangemorts s'occupaient de tout cela, Granace n'en avait plus le temps. Plus une seule minute à lui. La journée qu'il avait passé pour torturer Nymphadora Tonks lui avait fait perdre beaucoup de temps. Sans s'en rendre comptes, ils avaient passés toute une journée. Granace était arrivé le matin et était reparti le soir. Autant dire que de nombreux dossiers n'avaient pas pu être traités dans la journée. De plus, le procès qui devait juger Tonks et Lupin prenait aussi beaucoup de temps, et pour l'organisation, Granace devait voir de nombreuses personnes. Bref, en sommes, ces derniers jours avaient bien fatigué le Bras-Droit du Seigneur des Ténèbres.

Le jour où le procès devait avoir lieu, des milliers et des milliers de détraqueurs avaient été déployés dans tout Londres et le reste de l'Angleterre pour éviter toute menace. Ainsi, le froid et le brouillard s'était installé tout autour de Londres, ainsi qu'à l'intérieur. La sécurité était ainsi de mise, pour pouvoir éviter toute évasion des deux prévenus. Leur évasion n'était pas quelque chose qui était impossible. Granace le savait. Et il avait fait en sorte qu'une tentative est lieue, du moins, que certains puissent pointer le bout de leur nez. Pour qu'ils puissent se montrer courageux, pour qu'ils puissent enfin pouvoir se montrer et ainsi, qu'il puissent être arrêtés le plus vite possible. Granace savait très bien que Tonks n'avait pas dit tous les noms des membres de l'Ordre. Molly Weasley n'y était pas passée par exemple. Pourtant le vieil homme savait pertinemment que cette femme faisait partie de l'Ordre du Phénix. Mais tant qu'il n'avait pas de preuves, il ne pourrait pas trouver de moyen pour l'arrêter. Car Granace, pour arrêter les gens, il fallait qu'il y ait un mobile, que tout le monde puisse voir. Car si les gens voyaient que Granace tuait tout le monde, sans aucune raison, une rébellion prendrait rapidement forme. Il fallait faire en sorte de rester credible face à la population. Seigneur des Ténèbres ou non, un gouvernement gardait toute sa stabilité dans la confiance de la population.

Un craque sonore et Granace faisait son apparition au Ministère de la Magie. Les bras remplis de dossiers, il avançait d'un pas rapide. Il s'était vêtu d'une grande robe de sorcier marron, qui descendait jusqu'à ses pieds. Comme à son habitude, les robes de sorcier qu'il mettait flotaient derrière lui. Des broderies blanches dessinaient des motifs inconnus. Par dessus, il avait revêtu une sorte de grand manteau blanc sans manche qui descendait aussi jusqu'à ses pieds. Son regard noir ne laissait aucun recoins de l'Atrium sans lumière. Et cet homme ne passait pas inaperçu. En effet, comme il s'en doutait, des centaines de journalistes étaient présents au Ministère, dans l'Atrium.

    « Monsieur le Ministre, que pensez-vous de... »
    « Est-il possible... »
    « Avez-vous, quelque peu... »


Toutes les voix volaient dans tous les sens, au rythme des flash des appareils photos. Granace détestait faire des annonces à la presse, et il garda son visage de tombe, ses yeux froids et sombres, et continua son chemin en direction du Ministère de la Magie. Une fois rentrer dans le bâtiment, après avoir passé les portes d'or, sa secrétaire le pris d'assaut. Elle était vêtue d'une longue robe noir qui la serrait. Ses cheveux gris étaient tirés en chignon.

    « Monsieur le Ministre, nous avons plusieurs personnes qui souhaitent témoigner en faveur du Ministère de la Magie... »
    « Bonjour Gilberte! Fichtre de foutre, arrêtez donc de me sauter dessus tel un poux et me dire tout ce que j'ai à faire. Je sais très bien qu'on souhaite témoigner en faveur du Ministère, mais nous n'en avons nul besoin » coupa-t-il sa secrétaire d'une voix froide.
    « Oh, excusez-moi Monsieur le Ministre, bonjour. Sinon, nous avons accueillit deux personnes qui viendront assister au procès. Je suppose que vous voulez leurs noms? »


Pendant que Gilberte parlait à Granace, les deux avançaient en direction de l'assenceur, pendant que les employés se pressaient pour saluer le Ministre de la Magie.

    « En effet, j'aimerai avoir leurs noms s'il-vous-plait. »
    « Astoria Greengrass, Sang-Pure, Angelina Jonhson, Sang-Mêlée. Sinon, Druella Lestrange est arrivée ce matin, un peu avant vous avec sa mère. »
    « Nullement étonnant. Esperons donc que Druella n'a pas trop manifesté son désir de faire la star devant les journalistes. Sacrebleu, Gilberte, avancez-donc! »


Les deux entrèrent dans l'assenceur qui monta au second étage où se situait le Département de la Justice Magique. Depuis bien longtemps, Granace avait supprimé le Mangemagot et les salles d'audiences dans les sous-sols du Ministère. Il avait remplacé ces grandes salles en salles d'archives ou de stockage des Sangs-Impurs, dans l'attente d'être jugés ou emprisonnés ou tués. Il les laissaient parfois pendant plusieurs semaines avec des morceaux de pains comme nourriture, dans le noir, à plus de mille Nés-Moldus entassés sans aucun conforts. Pas de quoi remuer la pitié de Granace.
En supprimant le Magenmagot, il avait voulu éviter toute sorte de rébellion intellectuelle ou physique au pouvoir. Du temps où Granace dirigeait le Département de la Régulation du Temps, de nombreux membres avaient voulu s'opposer au Mangemort, et il s'était juré que dès qu'il le pourrait, ces derniers disparaîtraient comme un détraqueurs face à un patronus.

Il arriva dans la cour de Justice magique. Le tribunal était presque vide. Quelques personnes étaient là. Bellatrix était assise près de deux autres personnes, en habit de juge. Granace vit dans un coins le jeune Jameson, de nombreux dossiers sur sa table. Tonks et Lupin étaient déjà là, assis et attachés à des chaises. La place de Ganace était tout bonnement prête pour lui, et il décida de s'installer derrière la table qui lui était réservée.

    « Remus John Lupin et Nymphadora Tonks, vous êtes accusés de Haute-Trahison envers le Ministère de la Magie, et auteurs de crimes contre la Population Magique. Intérrogateur durant ce procès : Kebinus Edward Granace, en qualité de Ministre de la Magie. Juges : Bellatrix Lestrange, Stuberius Vaderde et Richard Cefer. Avocat de la défense, Samuel Johnson. »


Il mit ses lunettes et regarda d'un regard calme et froid les personnes assises dans la salle. Enfin, son regard se posa sur les deux prévenus.

    « Bien, Remus John Lupin, vous êtes accusés d'avoir volontairement agressé un membre du Ministère de la Magie, au nom de Kebinus Granace, autrement dit, moi-même. Qui plus est, vous avez délibérément attaqué le Ministèe de la Magie et nuit à la sécurité de ses membres et de la Population Magique, en provoquant volontairement un combat au Ministère de la Magie. Enfin, vous avez assassiné Pius Thicknesse, Ministre de la Magie à l'époque, ainsi que le Directeur du Département de la Justice Magique, Yaxley. Que répondez-vous face à ces crimes? » Son regard se tourna sur Tonks. « Nymphadora Tonks, vous êtes accusés de Haute-Trahison envers le Ministère de la Magie. En effet, vous avez faillit à vote serment d'Auror en vous opposant au Ministère de la Magie, refusant ainsi de protéger le Ministère et la population. De plus, vous avez pris par à l'Organisation Terroriste dîtes l'Ordre du Phénix, menaçant la sécurité intérieure du pays. Enfin, vous avez décidé de prendre part aux combats menés par Remus John Lupin au Ministère de la Magie. De ce fait, vous vous rendez complices des meurtres de Messieurs Thicknesse et Yaxley. Que répondez-vous face à ces crimes? »


Une fois de plus, son regard froid et sombre ne quitta pas les deux prévenus. Peu importe ce qu'ils avaient à répondre, leurs sorts seraient le même. Peu importe ce qu'ils diraient, ils étaient finis, à jamais.

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Remus J. Lupin
je me nomme Remus J. Lupin

♫ You're My Eternal. Remember ♫

Date de Naissance : 10/03/1960
Camp : Le mien. Pour le Bien.
Groupe(s) : Ordre du Phénix
Métier : On ne peut pas dire qu'il a vraiment un métier, hormis de se battre contre la source du mal... Les mangemorts.


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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeLun 27 Juin - 10:03



    En prison, ils avaient passé deux jours ensembles. Deux jours qui lui avait paru passé trop vite à présent qu'il n'était plus seul dans cette cellule et pourtant encore trop vite. A la fois il avait hâte que tout cela se termine pour lui, enfin, à la fois il aurait voulu qu'à la dernière seconde une ouverture puisse se faire et permette à Tonks de s'enfuir... Au moins. Il n'avait pas arrêté de penser à cela pendant ces deux jours, en-dehors du fait qu'ils avait passé deux jours à le tenir contre lui et espérer, durant ces heures qui étaient les dernières, que cela puisse lui un peu de réconfort avant que tout ne doive se finir. C'était donc ainsi que leur histoire devait se finir... Il avait mis tout ce temps à l'accepter enfin et tout devait se finir déjà. Il regrettait à présent, n'avoir pas su lui apporter plus de bonheurs, bonheur qu'elle aurait mérité. D'un certain côté il avait toujours eu bon. Il était incapable de rendre heureux qui que ce soit. Il était fait pour rester seul... Il regrettait juste de l'avoir emmenée là-dedans... S'il y avait un seul moyen de revenir... Il ne lui avait pas fait part de ses doutes, il ne voulait pas lui créer plus d'inquiétudes qu'elle en avait certainement et puis, sans doute toute sa pensée était-elle tourné vers son fils, son enfant qu'on leur avait enlevé. Alors il se contentait d'être là. Pour les derniers jours... Ce fut durant ces deux jours-là qu'il libéra la dernière larme - la dernière de son corps qu'il s'autorisa - car il ne voulait pas craquer lors du procès. Oh non il ne leur ferait pas ce plaisir, c'était une promesse qu'il se faisait.

    Ils étaient dans la salle du procès depuis quelques temps déjà – ils étaient les premiers arrivés. Tonks et lui se trouvaient là bien avant beaucoup de monde. Remus n'accordait attention à personne d'autres dans les gradins, lorsque ceux-ci commençèrent à s'emplir. Granace entra... Rien que le lycan sentit son sang ne faire qu'un tour et il aurait sans doute voulu lui sauter dessus s'il avait été libre de tous mouvements. Il tenta de se contrôler, de garder son self-control comme il s'y était entraîné au fond de sa cellule pendant ces deux derniers jours. Parce qu'il savait que ce serait très dur, alors il avait pris les devants. Lorsqu'il apparut devant eux, lorsqu'il commença à énumérer les différents chef d'accusation, ce fut comme s'il ne les écoutait pas, comme si c'était la dernière chose importante au monde... Comme s'il était déjà loin de la salle de ce simulacre de procès. En vérité il écoutait d'une oreille seulement... Il était déjà ailleurs. Il gardait le regard fixe et impassible, sans daigner regarder qui que ce soit... Toutes ces personnes qui le dégoûtait tant. Si Remus avait toujours eu du mal à accorder sa confiance à quiconque, son séjour à Azkaban n'avait rien arrangé du tout. Il aurait voulu lui cracher dessus dès lors qu'il ouvrit la bouche pour énoncer leurs noms et alors qu'il commençait tout simplement à parler. Comment osait-il prononcer leurs noms, du moins celui de Tonks ? Etant donné que le sien portait déjà un sceau maudit... Comment osait-il souiller par sa bouche le nom de Dora ? Si « leur avocat » était venu les voir avant la séance en leur affirmant que tout se passerait bien, à vrai dire il n'y croyait pas lui-même donc bon... Il l'avait laissé parlé sans rien répondre – en ce qui le concernait - mais lui, il savait... Il savait que s'ils sortaient d'ici, ce ne serait pas parce qu'ils seraient libres... C'était impossible. Tout espoir en cela l'avait quitté.

    « … Attaqué un membre du ministère... Voyez donc. S'il n'y a que cela, je n'appelle pas ça une attaque mais une défense pour la sécurité du pays. De plus, je n'ai assassiné encore personne, mais si vous voulez vous sacrifier, ce serait un véritable plaisir, croyez-moi... »

    Il ne fléchit pas sous le regard qu'il lui lança ni ne baissa les yeux. Il le soutint même jusqu'à temps qu'il détourne lui-même le regard. Enfin, en tous les cas, il ne détournerait pas les yeux. Il n'avait plus rien à perdre... Il voyait, sous ses airs tranquilles, combien il se réjouissait déjà ; cet air illuminé qui se réjouit déjà de la mort de deux citoyens qui n'avaient toujours voulu que la paix de leur monde en voulant le débarrasser du mal qui le gangrénait. Il ne se montrerait pas si faible ; il avait encore de la fierté, quelque chose qu'on ne lui avait pas enlevé et cela, même s'il devait mourir – car il en était certain et il ne savait même pas pourquoi on prenait la peine de « faire un procès » - non, on ne lui avait pas tout ôté. Il ne répondit rien d'autres, il garda le visage fermé de toutes expressions, n'indiquant en rien quel était son sentiment actuel – il ne désirait pas lui faire cette fleur, pas lui faire ce plaisir, mais intérieurement il bouillait. Il bouillait de le voir mort sur le sol même du ministère, le sang s'écoulant par flots de ses blessures... Des blessures qu'il prendrait même plaisir à regarder... Il voulait le voir souffrir. Assurément il ne ferait rien pour empêcher ce sang de couler ; il ferait même en sorte d’assommer toutes personnes voulant lui porter secours. Il ne laissa rien paraître sur ses traits qui puisse laisser son sentiment de s'afficher. Il avait encore le courage de s'afficher aussi digne et droit que possible. Sur ces pensées, il se redressa légèrement encore sur la chaise où il attendait. Depuis combien de temps ? Il ne savait pas vraiment. Peu importait. Il se contenta de le regarder, sans rien dire, les traits impassibles et le regard dur, inflexible. En vérité cela lui avait pris tous les jours d'avant le procès pour qu'il parvienne à se composer ce visage. Il ne lui ferait pas ce plaisir d'afficher de la haine ou quoique ce soit sur lui. Quelque chose même qui se rapprochait de la résignation... Résignation... Parce que Remus avait accepté de mourir. Contrairement à ce qu'ils pensaient tous ici, ce n'était pas à la condamnation ou à l’échafaud qu'il l'envoyait, mais vers la libération.

    « Si vous aviez un tant soit peu de cœur, vous la laisseriez au moins s'en aller. Mais de cœur vous n'en avez point, et encore moins de remords. Vous n'avez rien, et vous n'avez sans doute jamais rien eu. Je vous plains. » lâcha t-il encore sans se démonter. Ses yeux étaient toujours fixés sur Granace au loin mais il ne savait pas vraiment si ses mots s'adressaient à lui spécialement ou à tout le monde. Il ne savait pas, et d'ailleurs cela n'avait aucune importance. Plus rien n'avait d'importance.

    … Tous autant qu'ils étaient il les plaignait. Il parcourut l'assemblée d'un regard circulaire. Un regard plein de défi. Non,... Il les plaignait tous. Tous autant qu'ils étaient, et il détestait tous ces visages. Tous ces regards réjouis ou impassible de voir la mise en marche d'un procès où sans nul doute possible, leur exécution serait décidée... Surtout celle de Tonks. Comment tout le monde ici présent pouvait supporter ce ministère pourri jusqu’à la moelle, comment pouvaient-ils laisser tuer une femme si jeune, et l'avoir laissé accoucher seule en prison, l'avoir séparée de son enfant... Le tuer lui, encore, il s'en fichait. Parce que lui, il avait totalement accepté le fait de mourir – en même temps, ne l'avait-il pas attendu depuis longtemps ? - mais tuer celle qui se tenait assise en ce moment à côté de lui, relevait entièrement d'un sacrilège, d'une faute grave qu'il ne pourrait jamais pardonner ou excuser, si c'était lui qui se trouvait dans ses gradins. Tous ces yeux tournés vers ici, dans lesquels ne traversaient pas une once d'émotion, tous ces regards il les détestaient. Qu'ils aillent au diable tous autant qu'ils étaient. Jusqu'à son dernier souffle, il était déterminé à tous les haïr... C'était la seule chose qui lui restait encore.

    « … Et si c'était à refaire, je le referai. » De toutes les façons, qu'il dise qu'il regrettait ou pas, le résultat serait le même. Il se savait déjà condamné, alors qu'il ne dise rien ou qu'il dise autres choses, il n'avait plus rien à perdre. La sentence serait toujours la même. « Je me demande cependant à quoi cela sert-il d'avoir fait déplacer tant de monde, alors qu'en fait vous savez sans nul doute depuis très longtemps quelle issue vous voulez donner à ce procès. Tout ceci n'est qu'une vulgaire mascarade. »

    On pouvait penser qu'il avait affirmé tout cela avec force et culot – surtout - mais il n'allait pas se gêner, plus maintenant ; quand on n'avait plus rien à perdre et que l'on savait que la fin était proche, et bien on pouvait se le permettre.
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Bellatrix Lestrange
je me nomme Bellatrix Lestrange

♠ 1ère Dame du Monde Magique

Date de Naissance : 02/05/1951
Camp : Le Sien ♥
Groupe(s) : Death Eaters
Métier : Mangemorte tortionnaire.


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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeLun 27 Juin - 14:39

    Depuis quelques semaines, on pouvait sentir sur Londres comme un brouillard malsain qui pesait sur les épaules des sorciers et des Moldus. Si ces derniers ignoraient tout (les journaux parlaient de dépression atmosphérique), les sorciers n’avaient pas pu passer à côté des milliers d’affiches placardées un peu partout dans la ville. En effet, le Ministère de la Magie allait aujourd’hui vivre un jour historique, car deux traîtres à leur sang comparaissaient en procès. Quelques jours plus tôt, Nymphadora Tonks avait livré certains des membres de l’Ordre du Phénix, mettant encore plus à mal l’organisation clandestine dirigée par son ignoble mari. La justice sera enfin rendue. Ces traîtres doivent payer pour les autres !
    Bellatrix savait ce que les autres sorciers pensaient d’elle. Elle avait beau être la Première Dame de ce monde, elle n’ignorait pas que de nombreuses rumeurs couraient sur elle et sa folie meurtrière. Qu’importait ? Elle allait peut-être donner raison à ses détracteurs, mais au moins, le monde magique allait s’endormir tranquille, débarrassé de deux de ses pires êtres.
    En ce matin d’avril, le soleil perçait timidement derrière les nuages. Il était encore tôt, mais la Mangemorte ne tenait plus en place. Réveillée depuis l’aube, elle avait patiemment attendu, tournant et retournant dans son lit. Puis, décidant que c’était suffisant, elle se prépara, accordant une attention toute particulière à son apparence. Quelques minutes plus tard, elle était chez sa fille, et elles re-transplanaient ensemble.

    Leur arrivée au Ministère fut remarquée, et la trentaine de journalistes se ruèrent sur les deux femmes. Les questions fusaient de toutes parts, et Bellatrix vit que Druella ouvrait la bouche dans l’intention d’y répondre. Un regard glacial fit taire la jeune fille et elles se frayèrent tant bien que mal un chemin dans la horde de flashes et de questions.
    Arrivées devant les ascenseurs, Bellatrix renvoya les pauvres choses qui se massaient devant en fit entrer sa fille, avant de refermer la porte sur elles. La machine se mit en mouvement seule et les conduisit directement au deuxième étage, au Département de la Justice Magique.
    Devant la salle, quelques personnes ayant obtenu l’autorisation d’assister au procès attendaient l’ouverture des portes. Se tournant vers sa fille, Bellatrix lui murmura :
    - Dru’, j’ai été convoquée ici en tant que juge, donc j’ai encore deux ou trois petites choses à faire. Attends où tu veux, mais ne te mêle pas aux Sangs-Mêlés, vu ?
    Sans laisser à la jeune femme le loisir de répondre, Bellatrix transplana à nouveau. Elle atterrit dans les toilettes du Ministère, celles réservées d’ordinaire aux employés prestigieux. Ce n’était pas vraiment le luxe qu’elle retrouvait chez elle, mais au moins, elle était seule. Quelques sortilèges plus tard, ce fut une femme habillée en robe de juge, l’œil cruel et le pas rapide qui retournait vers la salle d’audience, saluée et admirée sur son passage. Elle bifurquait tantôt à droite tantôt à gauche, et quiconque l’aurait suivie se serait rapidement perdu. Finalement, la Mangemorte arriva devant une petite porte, gardée par deux Aurors en faction. A sa vue, ils s’effacèrent, ouvrirent la porte et baissèrent les yeux en signe de soumission. A toi de jouer, Bella. Fais-les baver, et Il sera fier de toi.
    Bellatrix lissa sa robe, passa une main dans ses cheveux et releva la tête, adoptant sa pose altière favorite : le procès allait bientôt commencer – d’ici quelques minutes – et elle comptait bien sur son rôle de juge pour faire souffrir Tonks et Lupin.

    Ces derniers étaient d’ailleurs déjà là, attachés l’un à côté de l’autre, l’air sale – Azkaban n’était pas l’endroit prisé pour ses cures de remise en forme, la Mangemorte ne le savait que trop bien – mais déterminé.
    Son entrée, comme celle au Ministère, fut remarquée et les gens se taisaient au fur et à mesure, par crainte ou par respect. Restée sur le pas de la porte, elle jeta un regard circulaire à la salle, s’attardant sur sa fille – à qui elle adressa un sourire discret – et sur les deux accusés qui, malgré toute la haine que Bellatrix leur vouait, étaient des membres de sa famille. Elle lança un regard cruel à sa nièce et son mari, puis alla s’asseoir entre ses deux autres collègues juges. Elle se carra dans son siège, croisa les mains et attendit que Kebinus arrive, ce que ce dernier fit prestement. Le procès pouvait commencer.

    Kebinus lut d’abord les chefs d’accusation aux deux inculpés. Si c’était une étape importante, voire nécessaire d’un procès, elle n’en était pas moins la plus longue et la plus ennuyeuse. Lorsque le vieil homme eut fini, Lupin commença à crier à tort et à travers que leur sanction et que le Ministère devait libérer Tonks. Levant les yeux au ciel, Bellatrix n’intervint cependant pas, jugeant que ce n’était pas encore son tour. Mais lorsqu’il cracha que leur procès n’était que mascarade, la jeune femme faillit bondir sur sa chaise. Elle respira un grand coup, afficha son plus beau sourire et demanda la parole à Kebinus, qui la lui accorda en lui adressant un mouvement de la tête.
    - Je ne pense pas, Lupin, que j’aie bien entendu. Ce procès est une… mascarade ? Elle tourna la tête à droite et à gauche pour voir que ses confrères Mangemorts acquiesçaient en silence. Pauvre loup. Tu devrais t’estimer heureux d’être encore en vie ! D’être à côté de celle que tu dis aimer ! Si tant est que les gens de ton espèce, lycan, soit capable d’éprouver les mêmes choses que les humains !

    Un concert d’approbations se fit entendre après les paroles de la jeune femme, mais elle ne les entendit presque pas :
    - Toi et ta femme, vous ne méritez pas ce qu’il vous arrive ? Oh, voyons. Serait-ce de la faute de ce méchant Ministre si vous êtes là ? La mienne, peut-être ? Elle secoua la tête en souriant cruellement. Non, si vous êtes là… vous êtes les seuls responsables ! Vous vous êtes mariés, vous avez combattu pour la « liberté » et vous avez eu un enfant ! Voilà déjà une idée de pourquoi vous êtes ici ! Votre idée de liberté, c’était quoi, hein ? Un monde où sorciers et Sangs-de-Bourbe vivraient en harmonie ?! Il est temps que vous vous rendiez compte que seuls les Sangs-Purs ont le droit d’avoir accès au pouvoir !
    Bellatrix ne se contrôlait plus : elle haïssait les être comme eux et le ton de sa voix avait déjà monté de plusieurs octaves. Elle sortit sa baguette et la pointa vers les deux accusés :
    - Vous savez ce que vous méritez ? ENDOLORIS !
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Nymphadora Tonks
je me nomme Nymphadora Tonks

♥ Fugitive aux Cheveux Roses

Date de Naissance : 04/06/1973
Camp : Je ne sais plus...
Groupe(s) : Ordre du Phénix
Métier : Prisonnière à plein temps....


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Chapitre I || La Renaissance du Phénix  Vide
MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeLun 27 Juin - 18:36

    Elle venait de passer les deux journées les pires de sa vie. Elle n'avait pas dit un mot durant la première journée, se contentant de rester tout contre son ''mari'' à fixer les barreaux de leur cellule d'un regard vide et totalement dénué d'aucune expression. Caressant machinalement la joue de Rémus. C'était un geste qui était devenu naturel, mécanique et nécessaire pour elle. Pendant presque deux ans elle l'avait fait à Remy. C'était un peu devenu un trouble du comportement, un besoin. Celui de s'assurer qu'elle n'était pas seule et que la personne avec elle était bien en vie. Puis le second jour elle avait pleuré, encore et encore, en silence. Seuls les soubresauts de son corps et les larmes roulants sur ses joues pouvaient témoigner qu'elle était encore vie. Dans la nuit elle avait cessé de pleurer, elle parlait toute seule...Enfin elle parlait à son fils même si il ne pouvait pas l'entendre, mais cela lui permis de se calmer, d'accepter un peu mieux le sort qui lui était réservé. Au matin, elle s'était redressée pour venir embrasser longuement l'homme qu'elle aimait, comme si elle avait compris que l'heure fatidique approchait et qu'elle voulait lui dire adieu.

    On les avait fait entrer les premiers dans la salle de jugement et à mesure qu'elle avait vu la salle se remplir elle s'était sentie couverte de honte. Honte de quoi? D'être présentée à la foule dans un tel état, attachée à son siège comme une criminelle dangereuse. Tout ce qu'elle espérait c'est que sa mère ne viendrait pas pour la voir ainsi. Ce serait trop dur. La présence de sa détraquée de tante était déjà une insulte, sa seule présence en tant que juge aurait dû alerté la population quant à la parodie de justice que serait ce procès. Comment pouvaient-ils ne serait-ce que espérer avoir une chance de s'en sortir avec pour juges trois mangemorts?... Puis Granace énonça les chefs d'inculpation. Ils étaient tellement stupides... Tellement gros que personne de censé ne pouvait y croire... Des meurtres... Comme si ils n'en avaient pas commis eux des vrais meurtres... Ils n'avaient eut que ce qu'ils méritaient. Elle n'en revenait pas de ce que Remus osait dire... Il tenait vraiment à ce qu'on les tue là tout de suite ou quoi?... Leur ''avocat'', l'ancien collègue auror de Tonks leur avait pourtant dit de se tenir tranquille que ça allait aller... En même ils n'avaient plus rien à perdre. Ça c'était certain. Mais de là à provoquer ouvertement ceux qui avaient décidé de les mettre plus bas que terre... Son ''mari'' était un dingue... Elle, elle n'avait même pas envie de leur répondre, elle pensait à son fils, son petit bébé qui en seulement deux jours lui manquait plus que tout au monde.

    Puis tout se passa très vite, sa tante se mit à hurler en bonne hystérique qu'elle était et c'est là que Tonks réagit. Sa tante... Cette infâme folle qu'elle était venait de leur reprocher de s'aimer et d'avoir eut un enfant fruit de cet amour. Tonks lui aurait sauté à la gorge rien que pour ça si elle avait pus, elle était même prête à répliquer mais elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà sa tante pointait sa baguette sur eux. La jeune femme n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait que déjà une douleur fulgurante lui traversait le corps et lui provoquait un mal de tête affreux. Elle ne put se retenir de hurler tant la souffrance était terrible. Elle se tordait sous la douleur mais à côté d'elle elle n'entendait pas un bruit, rien, comme si Rémus lui ne senti rien. Comment pouvait-on la laisser agir de la sorte? Si ça ça ne prouvait pas que leur procès n'était rien d'autre qu'une affreuse parodie de justice alors elle ne savait pas ce qui fallait. Le souffle cours les mains encore tremblantes elle lança un regard à Rémus dans lequel elle le suppliait de se taire, surtout de ne pas recommencer une telle provocation. Elle ne tenait pas à être à nouveau torturer pour une chose qu'elle n'avait pas fait. Elle était assez affaiblie comme ça. Pas la peine d'en rajouter une couche supplémentaire. Mais pourquoi.... Pourquoi l'Ordre n'était pas là? Elle avait espéré voir un visage allié, quelqu'un qui serait là au moins pour les soutenir moralement mais personne. Aucun visage familier et aimé.

    « Vous pouvez nous juger... Nous torturer si vous voulez mais c'est parce que vous savez que nous avons raison. Et si pour vous avoir soutenu l'homme que j'aime dans son combat et avoir un fils de lui est un crime alors oui je suis coupable... Mais en aucun cas je ne suis complice de meurtre. Ils n'ont eut que ce qu'ils méritaient... C'était un service rendu à la société que de les voir crever. Comme si ils n'avaient commis aucun crime eux... »

    Sa voix était à peine audible, elle ne regardait même pas Granace ni personne, son regard était vide, résigné. Quand on a plus rien à perdre de toute manière ça ne sert à rien de se voiler la face. Quoi qu'ils fassent, quoi qu'ils disent le résultat serait le même. Et si ils attendaient qu'elle exprime des remords ou des regrets quand à son action au sein de l'Ordre ils pouvaient toujours rêver. Elle avait sa conscience pour elle, elle se savait innocente de tout les crimes qu'ils osaient lui reprocher.

    « Je ne regrette rien. Un jour vous payerez pour vos crimes. Car vos mains ont bien plus de sang que les miennes ou celles de Remus... Mrs Lestrange à même celui de son propre cousin... »

    Elle lança un regard noir à sa tante puis se tu n'ayant plus rien à ajouté. Elle avait dit ce qu'elle avait dire et ne dirait plus rien à présent. Mais en vrai elle avait deux regrets... Celui d'avoir trahi ses amis et celui de pas pouvoir voir grandir son fils.

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Samuel Jameson
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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeLun 27 Juin - 23:31

    Dure journée qui attendait Samuel. Elles étaient toutes dures mais là... Là c'était le summum qui attendait le jeune homme. Comment pourrait-il accepter de regarder deux innocents être jugés et condamnés à mort pour des crimes qu'ils n'avaient pas commis? Chaque jour ce travail était un peu plus dur, plusieurs fois il avait faillit donner sa démission et s'était ravisé à la dernière seconde. Mais cette fois, c'était sûr et certain, c'était sa der des der il ne le referait plus. Il avait bien envoyé plusieurs lettres codées à son amie Hermione, mais en arrivant au ministère ce matin là il n'avait pas vu la moindre trace de l'Ordre du Phénix. A croire que oui... Tonks et Lupin avaient bien été abandonnés de leurs amis.

    Il était arrivé avec presque deux heures d'avances au ministère ce matin là. De toute manière il n'avait pas pu dormir de la nuit ou si peu que ça ne comptait même pas. Habituellement c'était des visage inconnu qu'il voyait passés ou plutôt défilés sur le banc des accusés. Cette fois il y aurait l'une de ses ancienne collègue, une copine... Avec qui il avait plaisanté, pris un thé en discutant de tout et de rien. Il en était malade d'avance. Enfaite il en était malade depuis le jour où il avait ouvert le dossier sur son bureau. Très épais celui là par rapport à d'habitude. On lui avait presque écrit mot pour mot ce qu'il devrait dire, mais il avait pris une décision, aujourd'hui il ne serait plus le parfait petit toutou du ministère et il ferait son travail comme il aurait toujours dû le faire jusqu'à présent. C'est à dire avec honnêteté et droiture. Il ne prétendait pas avoir le courage qu'avait la plus part des membres de l'Ordre mais... Au moins une fois il pourrait faire preuve de courage et être juste.

    Lorsqu'on l'informa que les deux ''raclures'' étaient prêts il se leva et ramassa ses dossiers, fuyant les flash des journalistes et leurs questions auxquelles il n'avait aucune envie de répondre. Bien sûr que non ils ne méritaient pas ça! Qui mériterait pareil traitement?! Même si il ne portait pas Lupin dans son coeur, ou plutôt même si il ne pouvait pas le voir en peinture, il ne méritait pas ça, à l'heure qu'il est ils devraient tout les deux être entrain de changer les couches de leur marmot et lui apprendre à marcher et non pas être assis là comme des assassins....En parlant du gamin... Son traitement avait été inhumain... Celui de Tonks aussi... L'un comme l'autre aurait put mourir des suites de l'accouchement, c'était tout simplement affreux. C'était peut-être cette sinistre vérité qui lui ayant été mise en pleine tête l'avait décidé à choisir une fois pour toute son camp. Son camp... Ou plutôt le camp le plus juste, le camp d'Hermione, de Tonks, de tous ces hommes, ces femmes, ces enfants même, qui étaient torturés pour le seul crime d'être différent et d'avoir osé espérer.

    En entrant dans la salle il fut frappé par leur état respectif. Squelettique, sale, on ne semblait même pas leur avoir donner de quoi se laver et il était persuader que la jeune femme était au bord de la folie vu qu'elle murmurait tout bas des paroles que elle seule devait comprendre. Un frisson lui parcouru l'échine et il s'approcha d'eux. Il essaya de les rassurer, de leur faire comprendre discrètement que l'Ordre viendrait les délivrer. Mais ses paroles ne semblaient pas avoir eut sur eux l'effet escompté. La suite des évènements le prouva bien assez. Il leur avait pourtant dit de se taire... Et cet imbécile de Lupin n'avait pas pu s'empêcher de l'ouvrir hein... Il fallait toujours qu'il l'ouvre de toute manière... Et voilà le résultat. Samuel fut obligé de détourner la tête du spectacle horrible qu'était celui de Tonks se tordant de douleur sous le Doloris de Bellatrix Lestrange. Ses cris étaient déjà bien assez insupportables. Lupin n'avait pas de quoi être fier...

    Mais il ne fut pas au bout de ses surprises l'ancienne auror en remettait une couche.... Deux idiots incapables de se taire même quand c'était dans leur propre intérêt. Affligeant... Samuel se passa une main sur le front et se décida à prendre la parole avant qu'ils n'en refasse une et s'enfoncent un peu plus. Il tapota ses dossiers sur le bureau, ce n'était pas vraiment pour les ranger mais plutôt pour se donner un peu de contenance et contourna la table derrière laquelle il se trouvait pour saluer Granace ainsi que les trois juges puis l'assemblée. Son coeur battait la chamade et sa gorge était sèche. Jamais il n'avait vu autant de monde à un procès du ministère comme si le ministre avait voulu les montrer pour ''l'exemple'' c'était même certainement ça.

    « Monsieur le Ministre, Messieurs et madame les juges. Je vous prie d'accorder votre patience aux deux prévenus. Il n'est je pense pas nécessaire de vous démontrer à quel point Azkaban peut changer le comportement d'un individu. J'aimerai que la cour tienne compte du fait que Monsieur Remus John Lupin malgré sa condition de loup garou n'a jamais fait l'objet d'une quelconque plainte pour violence ou tentative d'agression, au contraire, il était même plutôt bien intégré à la population. Il s'efforçait toujours de trouver du travail pour gagner sa vie honnêtement et il vivait en concubinage avec Miss Tonks comme n'importe quel sorcier. »

    Le jeune homme marqua une pause durant laquelle il observa ou plus précisément scruta les réactions que ses informations avaient provoqués. Il aperçu quelques visages fermés naturellement mais d'autres avaient acquiescé ses paroles. Il y avait encore dans la salle des gens pour les soutenir moralement c'était déjà ça. Mais ces quelques mots n'étaient rien à côté de la bombe qu'il s'apprêtait à lâcher d'un instant à l'autre. Dans le dossier il lui avait été formellement interdit de parler du petit Lupin... Et bien il ne s'en priverait pas pour autant! La plus part des gens ici présents étaient venus au ''spectacle'' il allait leur donner de quoi se divertir. Après un bref coup d'oeil à Andromeda Tonks qui avait joint ses mains tremblantes au moment où sa fille avait été torturée et qui ne lâchait pas son enfant des yeux, il reprit la parole.

    « Quand à Miss Nymphadora Tonks.... Je ne crois pas monsieur le Ministre qu'il me soit utile de vous rappeler à quel point elle peut être brisée psychologiquement et physiquement parlant. Vous le savez certainement mieux que moi » Il marqua une nouvelle pause et se tourna vers la foule cette fois. C'était à elle qu'il voulait s'adresser, leur montrer à quel point les mangemorts pouvaient se montrer impitoyable.  « Mesdames et Messieurs... Tout le monde connait Azkaban... L'atmosphère horrible qui y règne etc... Et bien... C'est là, seule dans une cellule que Miss Tonks à donné naissance à un petit garçon qu'elle nomma Remy en hommage à son père qu'elle croyait décédé. Seule, sans soin d'aucune sorte que ce soit pour elle ou pour l'enfant, elle accoucha dans les conditions les plus insalubres possibles. C'est dans cette même cellule qu'elle dû s'occuper pendant un an et cinq mois de cet enfant. C'est pour lui que les deux prévenus comparaissent aujourd'hui, parce qu'ils ont accepté de reconnaître leur affiliation au groupe terroriste de l'Ordre du Phénix contre la liberté de leur fils...Qui n'aurait pas accepté de reconnaître n'importe quoi par amour pour son enfant, pour lui permettre de voir la lumière du jour, de manger à sa faim? Dormir dans un lit? Alors monsieur le Ministre, Messieur et madame les juges... Je vous le demande... Pensez-vous vraiment que deux personnes aussi affaiblies que les prévenus puissent tenter quoi que ce soit pour s'échapper? En étant seuls qui plus est... Je vous demande donc... Dans votre grande bonté de montrer à tout le monde que vous êtes justes. Ces chaines ne sont pas nécessaires dans l'état dans lequel ils se trouvent. Ils ont prouvé au cours de ses deux années qu'ils étaient des prisonniers exemplaires et coopératifs... Offrez leur au moins votre clémence pour ça. »

    Finit par dire l'ancien auror en lançant tour à tour des regards à Granace, aux juges et aux deux prévenus.
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Hermione J. Granger
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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeMar 28 Juin - 14:37

C’était aujourd’hui le grand jour. Hermione allait de nouveau tenter l’impossible. Hermione avait souvent tenter l’impossible. Par exemple, remonter dans le temps, descendre sous la trappe où se trouvait la pierre philosophale et même combattre des Mangemorts à l’âge de 15 ans, au sein du ministère de la magie. Mais aujourd’hui, c’était différent. Hermione allait de nouveau infiltrer le ministère de la magie, pour délivrer Remus Lupin et Nymphadora Tonks, les empêcher de subir la peine fatale, la mort. Parce que oui, aujourd’hui était le procès des deux amis d’Hermione. Procès , avec le ministre de la magie lui-même , Kebinus Granace et avec la personne qu’Hermione détestait le plus présentement : Bellatrix Lestrange, qui était juge à ce procès. Ça allait être une opération très délicate que de rentrer dans le ministère de la magie et délivrer les membres de l’Ordre captifs.

Inutile de préciser que cette nuit-là, Hermione ne dormit pas du tout, se repassant le plan d’évasion une cinquantaine de fois dans sa tête, se levant de temps à autre pour jeter un coup d’œil au polynectar bouillant, où bien pour relire le plan du ministère qu’on lui avait envoyé. Des cernes ornaient les yeux d’Hermione, la fatigue se sentait dans tout son être, mais jamais l’ancienne Gryffondor s’était sentie aussi déterminée. Si le prix à payer était la mort pour qu’enfin ses amis puissent être libérés, et bien soit, la mort sera un acceptable cadeau pour la jeune femme. Hermione n’était pas suicidaire, loin de là. Mais l’espoir était si faible , et même si Hermione était extrêmement courageuse, elle ne put s’empêcher de penser qu’elle avait plus de chance d’en sortir morte que d’en sortir vivante. Arrivera ce qui arrivera…

La jeune femme avait passé la nuit chez Fleur, dans sa maison, baptisée la chaumière aux coquillages. Hermione et Fleur avaient discutées quelques jours plus tôt du plan qu’Hermione avait mis en place pour sauver Tonks et Lupin. Hermione avait bénéficié d’une aide précieuse, d’une aide au sein du ministère. Samuel Jameson, l’avocat de la défense lui avait envoyé toutes les informations qu’il fallait sur l’heure et la date du procès, ce que nous devions absolument savoir et ce que nous ne devions absolument pas faire. Ce qui causa le plus grand choc à Hermione c’est quand elle apprit que Tonks avait vendus certains noms sous la torture. La torture…une manière très cruelle mais efficace pour avoir ce que les gens veulent. La manière préférée du ministère de la magie, depuis que Granace en est le dirigeant, et la manière préférée des Mangemorts. Mais d’après Samuel, elle n’avait vendue que les membres secondaires de l’Ordre, et non ceux qui sont déjà en danger de mort. Par exemple, Tonks n’as pas vendu le nom d’Hermione, ni celui de Fleur , où ceux de la famille Weasley. Mais quant aux autres..Hermione n’en avait aucune idée.

Le matin du procès, Hermione se leva très tôt, se dirigea à la salle de bain, la mine longue. Des cernes ornaient ses yeux, ses cheveux étaient décoiffés , sa peau pâle. Elle fit sa toilette et pris une longue douche, sous laquelle elle laissa échapper quelques larmes de peur. Hermione préférait, dans ces temps-ci , pleurer seule que pleurer devant les gens. Il y avait tant de faiblesse dans ce monde, ce n’était pas une très bonne idée qu’Hermione prouve que de temps en temps, faible, elle l’était aussi. Ce n’était pas du tout la bonne attitude à adopter, mais pourtant , la jeune femme ne pouvait s’empêcher de raisonner ainsi. Hermione sortit de sa douche, s’habilla lentement, peigna ses cheveux, les attacha, se passa un peu d’eau sur le visage. Elle s’installa contre le rebord du bain et pensa à Harry, lui demandant de veiller sur eux durant cette périlleuse mission. Le pire qu’il pouvait arriver, c’est qu’elle aille le rejoindre. Hermione ferma les yeux pour se rappeler le visage de son meilleur ami. C’était une sorte de routine qu’elle faisait à chaque matin, histoire de ne jamais oublier son visage. Elle pourrait très bien se dispenser de le faire, mais non. C’était essentiel pour Hermione.

Elle finit par descendre à la cuisine, où Fleur était déjà là. Elles se dirent un vague ‘’bonjour’’ , mais il n’y avait rien d’autre à rajouté. Elle mangea le quart du petit-déjeuner que Fleur avait préparé et remonta rapidement dans sa chambre pour prendre ses affaires. Elle vida son sac environ cinq fois pour vérifier que tout y était. Elle nettoya sa baguette magique , pris du Polynectar et le mit dans une petite fiole. Hermione se dirigea vers Fleur et lui tendit la fiole. Ce que Fleur allait faire, c’est qu’elle allait prendre l’apparence de quelqu’un qui se trouve au ministère, qui assiste au procès en fait. Elles se lancèrent un dernier regard avant de transplaner à l’endroit où tout les membres de l’Ordre avaient prévus de se rencontrer. C’était devant la cabine téléphonique rouge, là par où ils étaient passés , cinq ans plus tôt, pour aller au ministère de la magie sauver Sirius. Hermione regarda Fleur s’en aller et resta là , attendant les autres, se faisant la plus discrète possible. Hermione jeta un coup d’œil à l’horloge ; 8h40 du matin. Le procès était dans une vingtaine de minutes.

Un froid inhabituel régnait dans l’air. Hermione soupçonnait la présence de Détraqueurs, mais ce n’était pas très prudent de faire surgir un Patronus ici. Elle essaya de penser à quelque chose de joyeux, pour que les détraqueurs ne sentent pas sa présence. Hermione s’éloigna doucement , vit la forme d’un Détraqueur au loin qui s’éloignait de plus en plus. Elle recula jusqu’à un mur et reprit son souffle.

Puis, un par un, elle vit surgir devant elle des membres de l’Ordre. Certains visages lui étaient plus connus, d’autres moins. Voyant que soudainement il y avait beaucoup trop de monde pour un endroit si peu commun, elle les amena à l’écart, dans une petite ruelle non-fréquentée, sombre. Hermione sortit sa baguette de sa poche et murmura la formule magique pour qu’il y ait de la lumière, Lumos. Elle déplia le plan du ministère et s’assura que tout le monde écoutait attentivement. Elle prit une grande inspiration et pris la parole, en pointant chaque endroit de la carte avec sa baguette magique, guettant s’il n’y avait pas d’autres détraqueurs.

« Ça..c’est nous. Comme je l’avais discuté avec Fleur…on ne va pas tous rentrer par le même endroit. On se ferait prendre. C’est pour ça que certains vont rentrer par l’entrée des visiteurs , qui est la cabine téléphonique à quelques pas d’ici , d’autres vont rentrer par l’entrée habituelle , que vous connaissez tous..Les toilettes là-bas. Et d’autres vont faire ça facile et rentrer en transplantant. Essayez de vous donner des endroits différents de l’Atrium pour arriver , enfin, ceux qui transplantent. Remus et Tonks se trouvent au deuxième étage, au département de la justice magique. Il est bientôt neuf heures. Fleur se trouve actuellement dans la salle de procès. Sous l’apparence de quelqu’un d’autre. Je dois vous prévenir , l’accusateur, c’est le ministre de la magie en personne, rien de surprenant..Mais Bellatrix Lestrange est l’un des juges. Ça va nous compliquer la tâche. »

Hermione prit une grande inspiration et trembla un peu, sentant un Détraqueur à proximité. Elle parla beaucoup plus rapidement.

« Notre but premier, c’est de faire sortir Tonks et Lupin de là. Ensuite, c’est de partir. Notre but n’est pas de nous venger et de tuer tout ce qui bouge. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous abaisser au niveau des Mangemorts. Privilégiez les Protego, Petrificus Totalus où bien les Stupéfix. Les sortilèges impardonnables, c’est en dernier recours , si vous voyez que vous, où l’un de vos camarades , où bien Tonks et Remus , sont en danger de mort. »

Le froid devenait de plus en plus présent. Hermione fit signe aux autres de se déplacer plus loin dans la ruelle. Le froid et la brume se dissipèrent quelque peu.

« Vous sentez ça ? Ce froid..Cette brume…Détraqueurs. D’après le plan, il y en a partout. Le seul moyen de les faire fuir, c’est en créant un Patronus. N’oubliez pas de penser à un souvenir heureux pour les faire partir… Un souvenir qui vous rend si joyeux, si bien que personne ne peut venir gâcher cela. »

Hermione se sentit mélancolique soudainement. Son souvenir à elle… Ç’était un souvenir durant sa cinquième année, lorsque Harry , Ronald et elle étaient ensemble dans la salle commune, à rire. Ça semblait anodin comme souvenir, mais celui-ci et un autre, un moment passé avec ses parents, étaient ce qu’il y avait de plus fort. Elle reprit ses esprits et termina de parler.

« Fleur va lancer le signal de départ grâce à un système autrefois utilisé. Ceux qui étaient dans l’Armée de Dumbledore vont s’en rappeler.»

La jeune femme sortit de son sac bordé de perles un autre sac, rempli de faux Gallions, qu’elle distribua à chacun.

« Fleur en a déjà un sur elle. Lorsque vous sentez le votre devenir chauffant… Vous vous dirigez tout de suite vers le deuxième étage. N’oubliez pas ; la violence, c’est si obligé.Moi je vais transplaner à l’intérieur directement, c’est mieux pour moi, à cause de mon statut…Liam, tu resteras avec moi. Les autres… Cabine téléphonique où les toilettes. Bonne chance à tous. »

Hermione regarda les membres de l’ordre s’éloigner et regarda Liam qui semblait agité.Elle l'avait choisi lui parce qu'elle lui faisait de plus en plus confiance et qu'elle croyait certainement qu'il pourrait enfin faire ses preuves. C’était aujourd’hui où jamais. Elle prit une grande inspiration et fixa son Gallion, attendant le signal de Fleur.
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Druella Lestrange
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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeMer 29 Juin - 12:04

La guerre approchait à grands pas. Chaque jour rapprochait chacun de chaque camp à la première bataille qu'ils auraient à affronter. Une bataille ou sûrement beaucoup d'entre eux perdront la vie. Oh non, Druella Lestrange n'était pas décidée à croire que des gens de son propre camp pourraient perdre la vie. Surtout que la plupart des traîtres et des membres de l'ordre étaient déjà sous les barreaux avec une impossibilité certaine d'en sortir. Mais qu'allaient-ils faire de tout ces gens qui étaient enfermés ? Les tuer directement grâce au sortilège fatal ? Les laisser croupir en prison jusqu'à ce qu'ils meurent de façon naturelle ? Ou encore ... attendre qu'ils supplient qu'on leur ôtent la vie ? Cette dernière proposition devait sans doute être la bonne. Quelle douce jouissance pour les mange-morts que d'entendre leurs victimes les supplier de les tuer. Chose qu'ils effectueraient sûrement à ce moment venu. Et pourtant.. et pourtant. Croyaient-ils vraiment que les plus fiers membres de l'ordre allaient se laisser tuer si facilement? Si, un jour, ils suppliaient les mange-morts d'en finir.. Ce serait sans doute avec une idée en tête pour s'évader du lieu détestable ou ils étaient enfermés.

Poussant un soupir d'agacement, la jeune fille se contenta de jeter un regard noir aux oiseaux chantants qui étaient présents près de sa fenêtre. Toute gaieté ou chose n'ayant qu'une once de positif ne pouvait que de lui assombrir un peu plus ses pensées, déjà perverties par la haine. Depuis sa naissance, elle avait été drillée contre les traîtres à leur sang, les sangs-de-bourbe, les sangs-mêlés.. et tout ces gens qui n'étaient soi-disant pas dignes d'exercer la magie.. Les traîtres comme son frère occupaient la première place dans la liste noire de la jeune mange-morte. Sortie de ses pensées tout aussi sordides les unes que les autres par des bruits de pas, elle tourna lentement la tête en direction de la porte pour apercevoir sa mère. Cette dernière n'eut même pas besoin de prononcer le moindre mot pour que sa fille ne comprenne déjà le message ; il fallait partir.

A regrets, elle abandonna la fenêtre et transplana aux côtés de sa mère sans poser la moindre question au sujet du sujet de leur visite au ministère. Pour une fois qu'elle avait une journée de congé, une journée ou s'évader à ses occupations sans penser à son boulot.. Celui-ci la rappelait au tournant pour une autre raison. Raison qu'elle ne connaissait point, de plus. C'était sans doute ce qui était le plus frustrant dans toute cette histoire ; le fait qu'elle ne connaissait même pas la raison de sa visite là-bas aujourd'hui. Enfin, si sa mère l'y avait amené, c'est qu'il y avait forcément une raison valable à cela. Du moins.. C'est ce qu'elle espérait. En effet, beaucoup de fois des mange-morts l'avait rappelée au ministère pour la moindre chose qui clochait.. Et elle haïssait cela.

La plupart d'entre eux étaient de vulgaires sangs-mêlés, rares se faisaient les respectables sangs-purs en cette époque. Aujourd'hui, elle se rappela soudainement que c'était le procès de Remus Lupin et de Nymphadora Tonks.. Ce qui expliquait sans doute la raison de sa venue ici. Sa mère venait de lui apprendre qu'elle avait été choisie comme l'une des trois juges qui seraient présents lors de leur audience. S'apprêtant à demander à sa mère la raison pour laquelle elle avait été contrainte de venir aussi, sa mère transplana sans lui laisser le temps de poser la moindre question.. ce qui fit soupirer la demoiselle qui se dirigea vers une porte sur le côté, regardant autour d'elle pour s'assurer que personne ne pourrait assister à ce qu'elle allait faire.

Fouineuse? Oh que oui.. Et pas qu'un peu. Saisissant sa baguette de sa main gauche, elle la pointa avec la rapidité de l'éclair contre la porte après avoir constaté que la porte était verrouillée. « Alohomora ! » murmura-elle avant de pénétrer dans la salle qui se présentait à elle. S'approchant rapidement du bureau qui y était, elle referma prudemment la porte après s'être assurée de ne pas avoir été suivie, la verrouillant de nouveau dés qu'elle eut pénétré à l'intérieur. Elle posa son regard sur une pile de dossiers présents dans la pièce.. sûrement les dossiers de personnes incarcérées à Azkaban. Elle s'approcha à pas rapides et sonores de cette pile, commençant à fouiller dedans avant de tomber sur celui d'une certaine Molly Weasley.

Son regard s'assombrit en tombant sur lui, l'ouvrant pour y jeter un coup d'oeil. Non, ce n'était pas la pile des personnes incarcérées mais bien celle regroupant les dossiers de tout les membres de l'ordre du phénix, ceux qui n'étaient pas encore piégés. Parmi eux, Hermione Granger.. Cette misérable sang-de-bourbe. Entendnat des bruits de pas se rapprochant du bureau, elle referma précipitamment le dossier et le remit rapidement en place, ayant à peine le temps de transplaner jusqu'à l'accueil du ministère tandis que la clef tournait dans la serrure. Elle poussa un soupir de soulagement en constatant que l'endroit grouillait de monde ; elle arriverait sans problème à passer inaperçu. Aussitôt, elle arbora une mine des plus détendues.. malgré que ça lui était difficile.
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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeMer 29 Juin - 15:51

Chapitre I || La Renaissance du Phénix  Clemence110 PolynectarisationChapitre I || La Renaissance du Phénix  37918121


Le hululement de sa chouette dressée pour servir de réveille-matin, tira violemment Fleur du sommeil. Contrairement à beaucoup de personnes en situation de stress, elle n’avait pas de problèmes pour s’endormir. Ce qui ne l’avait pas empêché de faire des cauchemars toute la nuit ; elle avait tellement bougé que toute ses couvertures étaient sur le sol autour du lit, son oreiller était trempé des larmes qu’elle avait versées pendant ses visions nocturnes. Elle se mit en position assise tout en tentant de décoller ses paupières qui semblaient vouloir rester closes. Elle posa un pied par terre, puis l’autre. Fleur réalisa qu’elle avait d’abord posé son pied gauche par terre. Une superstition stupide mais qui la poursuivait depuis son enfance : elle prenant toujours garde à « se lever du bon pied ». Mais ce matin, trop perturbée, elle n’y avait pas fait attention. Elle sentait le regard de Bill dans son dos, lui qui n’arrêtait pas de répéter que ces petites manies étaient sans intérêt. Pourtant Fleur avait peur que ça soit comme un mauvais présage pour les évènements de la matinée. Il ne fallait pas qu’elle se laisse déstabiliser. Elle avait un rôle important à jouer pour le bon déroulement de l’action de l’Ordre et elle devait être en pleine possession de ses moyens physiques et intellectuels, sans se laisser perturber par des pensées parasites.

En entendant l’eau de la douche couler, Fleur se décida enfin à se diriger vers la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Son estomac était noué et elle ne voulait pas manger mais elle préférait se forcer à avaler quelque chose pour ne pas se sentir faible à un moment décisif. Lorsqu’Hermione descendit quelques minutes plus tard, elle n’avait pas l’air en meilleure forme que Fleur, voire encore plus mal en point. Fleur constata que son invitée n’était pas plus affamée qu’elle. Pourtant elles restèrent toutes deux assises face à face quelques minutes encore sans échanger une seule parole. Fleur la bavarde n’avait ni l’envie ni la force de s’exprimer aujourd’hui. En sentant que ses pensées commençaient à se diriger vers des choses négatives, Fleur prit les assiettes et jeta tout dans l’évier. Habitée par le même peu de courage que ce matin au moment de faire son lit, Fleur laissa tout en bazar dans la cuisine. « A quoi bon faire du rangement si c’est pour peut être ne jamais revoir sa maison ? » était la phrase qui tournait en rond dans sa tête depuis qu’Hermione lui avait transmis les informations précises sur le moment de l’attaque. Il en aurait résulté une Chaumière totalement crasseuse si la mère de Fleur n’était pas passée quelques jours plus tôt pour récupérer la petite Kate et l’emmener en lieu sûr. Mme Delacour en avait profité pour faire un peu de ménage. En pensant à sa fille, Fleur serra ses poings et décida de tenir bon pour elle, sa Katie.

Hermione redescendit, une fiole dans la main. Du Polynectar. Une potion longue à préparer, qui avait certainement fait passer des nuits blanches supplémentaires à Hermione, déjà insomniaque ces derniers temps. Heureusement que cette dernière avait pris ses précautions en préparant la potion longtemps à l’avance « au cas où ». L’occasion était pour ce matin. Selon le plan établi, Fleur devait se transformer en un employé lambda du ministère. Enfin, pas tout à fait lambda. Lors du choix de la personne en qui se transformer, Fleur avait émis deux petites réclamations : que ça soit une femme, pour mieux imiter sa démarche et ne pas paraître trop suspecte, mais également que celle-ci soit blonde, chose moins évidente à comprendre. Le côté superficiel de Fleur qui ne s’effaçait même pas en conditions dangereuses. Elle disait ne pas se sentir bien si elle n’avait pas des mèches blondes qui lui flottaient devant les yeux. Fleur avait senti que cela énervait Hermione au plus haut point, mais par chance il y avait dans sa réserve des cheveux féminins blonds. Les jeunes femmes s’étaient arrangées pour faire boire à cette jeune employée du ministère, plutôt discrète, une potion à durée temporaire dont la consommation entrainait l’envie irrépressible de faire des courses. Comme ça, aucun risque qu’elle ne débarque au ministère et qu’elle ne se retrouve face à face avec elle-même.
Fleur était prête. Hermione le semblait aussi. Elles se regardèrent silencieusement et transplanèrent. Après avoir senti la sensation habituelle d’être en caoutchouc, Fleur vit une grosse tache rouge devant elle : une cabine téléphonique londonienne, juste devant le ministère, l’entrée des visiteurs. Hermione arrive en même temps qu’elle. Aucun membre de l’Ordre n’était encore là. Tout ce qu’elle percevait était une sensation de froid intérieur. Les détraqueurs. Fleur savait créer un patronus ; le sien était une grenouille mais ce ne serait pas la meilleure chose à faire pour se faire passer pour un mangemort. Après un dernier coup d’œil vers Hermione, Fleur prit la direction de l’entrée des employés : les toilettes. Il n’y avait personne : les employés commençant tôt étaient déjà passés, la relève n’arriverait que dans plusieurs heures. Fleur pouvait donc utiliser une cabine pendant plusieurs minutes sans attirer l’attention d’une employée qui attendrait pour rentrer. Elle sortit de son sac la petite fiole et l’avala d’un coup. On l’avait prévenu que ce serait douloureux et particulièrement étrange. En attendant que la transformation débute, elle transféra le Galion modifié par Hermione de son sac vers la tenue qu’elle allait revêtir après sa métamorphose, la propriétaire des cheveux étant plus grande et mince que Fleur. Elle sentit son dos faire des bulles, ses jambes lui firent mal, ses joues piquaient. Elle vit avec dégoût ses doigts s’allonger, tout comme ses jambes. Ses joues se creusèrent et ses cheveux se firent plus lourds. Elle enfila l’autre tenue et fourra ses propres vêtements dans sa besace réversible. Prise de curiosité, elle sortit se contempler dans le miroir. Elle voulait voir à quoi elle ressemblait. Heureusement, son « modèle » n’était pas désagréable à regarder. Elle soupçonna même Hermione d’avoir choisi cette employée en pensant à elle. Elle retourna dans la cabine des toilettes, se mit debout sur la cuvette comme le lui avait expliqué Hermione et tira la chasse. Elle se retrouva alors dans l’enceinte du ministère.

Elle regardait avec étonnement les hauts plafonds, les sorciers qui marchaient à toute vitesse, les dossiers qui volaient un peu partout. Elle se rappela qu’elle était censée être une habituée des lieux. Elle prit alors un air blasé comme elle savait si bien le faire. En entendant ses pas résonner dans tout le bâtiment, elle se sentit vulnérable. Prise d’un certain accès de panique elle se glissa derrière une colonne pour vérifier si elle avait bien sur elle le Galion ; tout reposait sur lui. Sur elle. Il fallait qu’elle décide quand lancer l’attaque, qu’elle choisisse un moment propice à l’action. Il ne fallait pas qu’elle hésite trop, les effets ne duraient qu’une heure. De plus elle ne savait pas combien de temps durait un procès.
Elle croisait des gens, avait peur de se faire démasquer mais personne ne prêtait attention à elle. En arrivant dans la salle du procès, Fleur fut surprise par le peu de places occupées. Elle pensait qu’un procès de membres de l’Ordre suscitait plus d’intérêt chez les mangemorts. Elle était presque déçue. Au moins, ils auraient à se battre contre moins de personnes et c’était déjà assez positif. Elle prit place dans les gradins, s’arrangeant pour ne s’asseoir à côté de personne et priant pour que la personne dont elle avait l’apparence ne soit amie avec aucun des mangemorts présents. A 9h00 tapantes, Kebinus Granace ouvrit l’audience. En l’entendant énoncer les faits qui étaient reprochés à Tonks & Lupin, Fleur tressaillit. Les accusations n’étaient pas vraiment fausses mais n’apparaissent pas comme répréhensibles pour Fleur. Elle se demandait qui allait prendre la parole.

Elle jeta un coup d’œil vers ses amis et constata leur détresse et leur fatigue. A son plus grand étonnement, Rémus prit la parole. Entendre sa vois après deux ans était assez douloureux pour Fleur. Comme si c’était une voix d’outre-tombe. Une voix qu’on n’espère même plus entendre. Et là, ils étaient devant elle. Quand il eut fini de parler, Fleur avait envie de pleurer. Bien qu’elle soit tout à fait d’accord avec lui, ce n’était pas comme ça qu’ils allaient obtenir la clémence du jury. En y réfléchissant bien, ils n’avaient pas grand-chose à perdre.

Bellatrix Lestrange prit la parole à son tour. Dans un geste de défense, Fleur vérifia que sa baguette était facilement utilisable. Ce qu’elle disait ressemblait plus à une sorte d’aboiement qu’à autre chose et Fleur n’y prêtait pas réellement attention. Par contre elle entendit très distinctement le dernier mot ; un « ENDOLORIS » prononcé avec tant de violence que Fleur poussa un léger cri et porta ses mains à son visage. Elle devait être forte. Elle se tourna vers ses amis et les cris qu’ils poussèrent tout en se tordant de douleur représentaient une vision insoutenable. Fleur ne pouvait pas regarder ça. Elle luttait pour ne pas jeter des sorts à l’aveuglette dans la salle. Cela aurait correspondu à une mission suicide. Elle devait se conformer au plan prévu. L’avocat du couple prit alors la parole. Contrairement à ce que pensait Fleur, il les défendit réellement. Elle crut mal entendre ; Tonks aurait accouché d’un petit garçon en cellule ? Et en faisant le calcul, le petit Rémy aurait l’âge de sa fille Kate. En pensant à elle, à ce petit Rémy, elle décida de rester concentrer sur la mission. Après l’intervention de l’avocat, personne ne disait plus rien. Aucun chuchotement dans les gradins, aucune réaction du jury. Fleur ouvrit alors sa cape, en sortit le galion et appliqua les consignes d’Hermione. Deux lettres apparurent alors : « GO ».

Le plan établi avec Hermione s'arrêtait là. Fleur était simplement censée attendre maintenant. Pourtant elle décida de prendre une initiative
personnelle. Le matin même en faisant son sac, elle avait pris la poudre d'obscurité qu'elle conservait depuis longtemps dans son armoire. Elle sentait qu'elle en aurait peut être besoin. Et là, assise dans ces gradins, en voyant les minutes passer sans que les autres n'arrivent, elle eut peur que les effets du Polynectar s'estompent. Elle prit alors en main la poudre et la lança dans les airs, au dessus du centre de la pièce.
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Le Destin
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Master of the World ! No one can disobey me !




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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeVen 8 Juil - 23:01

Par décision du Staff (provisoirement composé seulement d'Hermione et Kebinus), nous décidons que le tour d'Angelina Johnson est passé.

C'est donc à Elya Snowel de répondre.
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Elya Snowel
je me nomme Elya Snowel


Date de Naissance : 12/07/1973
Camp : Seigneur des ténèbres
Groupe(s) : Mangemorts
Métier : guerrisseuse en chef


Carte d'Identité Magique
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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeLun 11 Juil - 13:48

    Un bruit strident réveilla Elya. Elle envoya l’objet responsable de se vacarme voler contre le mur comme tous les matins. Elya n’aimait pas être réveillé de cette manière mais qu’elle se lève tôt elle n’avait pas le choix. Elle s’étira longuement. Avant de décider de se lever. Elle n’aimait pas se lever le matin. Elle préférait dormir jusqu’à onze heure du matin, et prendre son temps. Elle n’aimait pas se dépêcher, cela ne faisait qu’augmenter le stress d’une journée de travail, selon elle. Après une douche, elle alla se servir un thé, et s’installa sur le rebord de sa fenêtre ouverte. La fraîcheur du matin vint caresser sa peau. Ce qu’il manquait c’était une petite odeur de nature pour venir lui chatouiller les narines. Elle se souvenait que quand elle était à Poudlard et qu’elle aimait se lever tôt, qu’elle allait dans le parc alors que la plupart des élèves dormait, et elle se promenait sur les bords du lac, où le vent venait secouer ses cheveux et que la douce odeur de la forêt interdite venait l’apaiser avant la journée de cours. Cela lui manquait un peu, c’était une sorte de rituelle pour l’ancienne Serdaigle. Malheureusement en ville, se promenait n’était pas aussi attrayant qu’à la campagne. Elle resta environ une dizaine de minute à sa fenêtre sirotant son thé. Ce fut un hibou qui l’obligea à sortir de ses pensées. Il lui apportait la gazette comme tous les matins. Elle paya l’oiseau et prit le journal. Elle s’assit et regarda les gros titres. L’un d’eux l’attira particulièrement. « AUJOURD’HUI PROCES DE NYMPHADORA TONKS ET REMUS LUPIN ». Elya eut un mauvais pressentiment. Comme si quelque chose allait mal tourner. Elle lut avec attention la page qui était consacré aux procès des deux membres de l’Ordre du Phoenix. L’article ne la rassura pas. Ce procès était une occasion rêvé pour la résistance de se soulever. Elle regarda l’heure du procès. Elle regarda sa montre. Ce n’était pas encore l’heure mais bon. La jeune femme alla chercher sa baguette et sortit de chez elle.

    Elle transplana directement à St Mangouste. Elle enfila sa blouse de guérisseuse. Elle voulait se tenir prête, si lors du procès il y avait un débordement. Elle fila voir ses principaux patient. Plus vite elle aurait terminé avec eux, plus vite elle pourrait se tenir prête, et transplaner au Ministère. Elle entra dans la chambre de son premier patient. Il avait été mordu par un lycan. Elle regarda rapidement la plaie et le calendrier lunaire. Il ne restait pas beaucoup de temps à la victime avant de se transformé en boule de poile. Elle nota rapidement ses observations et les soins à apporter avant de quitter la chambre. Elle continua avec ses autres patients. Elle réveillait la plupart qui du coup râlait. Elya avait l’habitude de se faire insulter car elle réveillait ses patients ou autres. Mais cela l’importait bien. Elle s’en fichait royalement. Il était là, pour se faire soigner et non pour râler qu’une médicomage les réveillait tôt le matin. Il existait un dicton disant que la vie appartenait au gens qui se levait tôt. Et quelle était cette manie de râler lorsqu’on se faisait soigner ? Elya pourrait très bien les laisser mourir devant l’entrée de l’hôpital et là, ils auraient une bonne raison de protester. Mais comme elle n’était pas directrice de St Mangouste, elle ne disait rien. Elle était juste médicomage en chef. Ce qui était déjà pas mal et elle ne s’en plaignait pas.
    Une fois tous les étages fait, elle redescendit au rez de chaussé et alla à la cafétéria pour grignoter quelques choses. Elle était attentive à la moindre sensation de brûlure sur son bras. Cela ne lui disait rien de bon. Ce procès n’allait pas finir de faire parler la Gazette et Rita Skeeter. Elle soupira. Elle avait fini sa matinée. Autant allé jeter un coup d’œil du côté du Ministère. Elle rangea sa blouse et sortit de St Mangouste et se dirigea vers le centre politique des sorciers. Elle prit l’entrée des visiteurs. Une fois entrée, elle se dirigea vers le département de la justice. Elle allait attendre à cet étage comme ça elle pourrait intervenir plus rapidement que si elle se trouvait à St Mangouste. Avant de partir, elle avait pris deux trois produits pour soigner des blessures causées par des sortilèges. Cela pouvait toujours lui servir. Dans une guerre tout allé si vite qu’on avait rarement le temps de soufflé et de prendre une pause. Elle avait également laissé un mot à l’hôpital demandant à ce qu’on laisse des chambres vides prêtes à accueillir des mangemorts blessés. Il fallait mieux être prévoyant dans ces cas-là. Ses collègues allaient surement se demandé qu’est-ce qu’elle avait derrière la tête. Surtout que certain ne l’appréciait guère car elle ne communiquait pas beaucoup avec les médicomages. La communication, selon elle, n’était pas le plus important. Le plus important pour elle, était la qualité du travail fourni. D’ailleurs comme le travail n’était pas bien fait, c’était elle qui se faisait taper sur les doigts en premier. Bon après, elle se retournait contre son équipe de travail.

    La jeune arriva dans le département voulu, elle s’accouda non loin de la porte du procès et attendit.

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Lorenzo L. Jenkins
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MessageSujet: Re: Chapitre I || La Renaissance du Phénix Chapitre I || La Renaissance du Phénix  I_icon_minitimeJeu 14 Juil - 15:30




Cette fois, oui, vous serez libres.


Deux ans. Deux ans que j'attendais ça. J'allais enfin revoir ma petite Tonks, son mari et.. paraîtrait qu'elle aurait eu un enfant pendant le temps qu'elle était restée en prison. Curieux. En tout cas, si ça s'avérait être vrai, je la plaignais sincèrement ; avoir du élever un jeune enfant pendant presque deux ans, enfermée dans une hideuse "prison", surveillée par les mange-morts à tout bout de temps. C'est dans ces moments-là que j'aurai pensé même recourir au suicide. C'était un peu comme si.. Comme si j'aurai du me taper Ombrage comme épouse depuis dix ans de mariage. L'horreur, moi je vous dit ! Ce soir, c'était LE grand soir. Celui ou j'allais enfin LES revoir, ou il faudrait jouer avec toute les cartes qui étaient en notre possession afin de faire s'évader tout ceux retenus injustement à Azkaban.. dans le meilleur des cas pour aller enfermer les mange-morts dans ces mêmes cellules. Pouvoir les torturer, leur faire payer tout ce qu'ils avaient fait subir aux innocents.. Oh oui, j'avais une soif de vengeance qui ne pourrait être rassasiée seulement après avoir accomplit cette même vengeance. Je me levais rapidement au son du réveil matin, courant rapidement jusqu'à la douche. Je laissais couler un bon quart d'heure l'eau sur moi avant de sauter rapidement dans des vêtements après m'être savonné. Je jette un coup d'oeil furtif en direction de la télévision, m'assurant qu'aucun incident n'avait eu lieu chez les sorciers. Visiblement, rien n'était venu perturber le faux calme de la rue. Je pousse un léger soupir d'agacement et transplane jusqu'au lieu de rassemblement ou sont déjà tout les autres membres de l'Ordre.

Je savais parfaitement le rôle que je devrais jouer pendant cette mission et il me convenait à merveille. J'en aurais presque eu les larmes aux yeux ; j'allais enfin LA revoir. Elle, ma meilleure amie, ma soeur de coeur, ma confidente, celle qui a su faire ressortir tout ce qui était bon en moins, celle qui a pu faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Je l'aimais plus que n'importe quelle amie. C'était ma plus fidèle amie, celle qui avait toujours été présente pour moi dans toute les circonstances. Je jette un coup d'oeil dehors, ou il commence à pleuvoir. Heureusement que le transplanage existe, qu'on ne doit pas faire comme les moldus, de marcher sous la pluie avec leur.. instrument les protégeant de l'eau. Je pousse un léger petit soupir d'agacement et fronce la bouche, écoutant d'un air distrait les paroles que prononçait Hermione et quelques autres membres de l'Ordre tout en allant chercher le genre de badge que distribuait Hermione pour le mettre correctement en place, jetant un coup d'oeil furtif à l'assemblée présente tout en restant muet comme une carpe. J'adorais attirer l'attention sur moi en général, mais ce n'était pas vraiment le moment approprié pour le faire.

Je regarde Fleur Delacour transplaner, transplanant après une demi-dizaine de minutes à mon tour également jusqu'au ministère, vite suivi par la plupart des autres membres de l'Ordre, une fois qu'on ait reçu le signal de départ. Là-bas, trois mange-morts montaient la garde, comme des Dobermans bien dressés. Je souris en coin, m'approchant par derrière d'eux à pas de félin, tentant de rester le plus discret possible, les assommant rapidement tous contre un mur, saisissant les trois baguettes rapidement. Après tout, je n'aurai besoin de n'en donner que deux à Remus et Tonks.. mais la troisième pouvait toujours servir si il arrivait quelque chose à l'une d'un des membres de l'Ordre ; un cassage est si vite arrivé, après tout. Je balance les corps le plus loin que je peux et me balade dans les allées à pas rapide, ouvrant et laissant ouverte chaque porte sur mon passage, les ouvrant toute grâce à un Alohomora pour celles étant verrouillées, semer la pagaille? C'était bien mon intention. Je fonce rapidement dans la salle de jugement ou devait avoir lieu l'audience, profitant de l'obscurité pour me diriger droit vers Tonks et Remus, arrivant à les reconnaître avec peine, leur tendant rapidement à chacun une des baguettes que je tenais en main tout en brandissant la mienne. La bataille pouvait désormais commencer.
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Chapitre I || La Renaissance du Phénix

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